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Les propriétaires de cafés et restaurants ne s’en sortent pas

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La reprise d’activité après le confinement est très compliquée pour les propriétaires de cafés et de restaurants. Sur les 7000 établissements structurés que compte la région de Casablanca-Settat, plus de 1300 sont toujours fermés. Les propriétaires dénoncent un manque de rentabilité après la réduction de leur capacité d’accueil à 50%. Par ailleurs, face au non-respect des mesures sanitaires, les autorités ont procédé récemment à la fermeture de plusieurs cafés dans de nombreuses villes du royaume.

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La crise bat son plein dans le secteur des services. Les cafés et restaurants ont beaucoup de mal à s’en sortir dans cette conjoncture. D’après une source de la commission mixte des métiers de bouche, plus de 1300 cafés et restaurants seraient toujours fermés sur les 7000 établissements que compte la région Casablanca-Settat. Cela représente près de 20% du nombre total d’établissements.

Parmi les raisons évoquées par les propriétaires de cafés et restaurants, la difficulté de tenir les charges commerciales dans le contexte actuel. En effet, le personnel ne bénéficie plus des indemnités du Fonds Covid-19 (2000 dirhams), distribués de mars à juin 2020. Aussi, les restrictions sanitaires obligent les propriétaires à réduire leur capacité à 50%.

Pour ceux qui décident de violer les règles, les sanctions ne se font pas attendre. Les autorités ont procédé récemment à la fermeture de plusieurs cafés pour des durées allant de 3 à 15 jours dans plusieurs villes du royaume, rapporte le journal l’Opinion. D’après la même source, les propriétaires redoutent aujourd’hui un scénario semblable à celui du confinement, soit une fermeture de tous les cafés.

Il faut dire que le non-respect de la distanciation sociale est flagrant, notamment dans les quartiers populaires. La distance d’un mètre entre les tables et le quota des clients autorisés à accéder aux cafés-restaurants ne sont généralement pas respectés.

Exonération des droits d’occupation du domaine public

Afin de soulager les peines des propriétaires de cafés et restaurants, la Direction générale des collectivités locales (DGCL) a publié une circulaire annonçant l’exonération des droits d’occupation du domaine public pour les commerces, les entreprises et les différentes enseignes ayant un espace sur rue, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition du mardi 11 août 2020. La même source souligne que tout exploitant du domaine public (cafés, commerces, enseignes…) ne payera pas ces redevances, s’il prouve qu’il était en arrêt d’activité durant le 2e trimestre et éventuellement le 3e trimestre de l’année en cours.

Autre mesure en faveur des cafés et restaurants, l’exonération de la taxe sur le débit de boissons pour les commerces qui auront prouvé l’arrêt de l’activité au deuxième trimestre de l’année 2020. Deux mesures intéressantes, mais seront-elles suffisantes pour faire sortir enfin les propriétaires de cafés et restaurants de leur tourmente ?

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