Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Baisse du PIB, ralentissement du commerce international, hausse des défaillances d’entreprises, montée du chômage… C’est un cocktail potentiellement explosif pour toute banque. Mais, c’est le scénario avec lequel les banques doivent composer cette année voire l’année suivante avec cette crise économique provoquée par la pandémie du coronavirus.
Des banques mieux préparées aux chocs
Ce qu’il y a de rassurant dans cette conjoncture, c’est que les banques sont mieux aguerries face aux crises, même si celle du Covid-19 semble d’une toute autre ampleur. En tout cas, c’est dans des circonstances pareilles que le resserrement de la réglementation bancaire après les dernières crises prend toute son importance.
Malgré le choc économique, les bilans des banques devraient selon toute vraisemblance y résister si l’on se fie au stress test macroéconomique réalisé par Bank Al-Maghrib en juin. La solvabilité des banques serait sauve avec un ratio moyen de 13,9% en 2020 contre 15,1% en 2019. Le minimum qu’exige la Banque centrale est de 12%. L’impact de la crise sur les fonds propres serait de 100 points de base en 2020 ramenant le ratio moyen de fonds propres de base de 10,3% à 9,3%.
Bien que les autorités n’aient pas une visibilité suffisante sur l’évolution de la crise, elles estiment sur la base des premiers éléments à leur disposition que le taux de créances en souffrance augmenterait à 9,9% en 2020. Il s’était établi à 7,6% en 2019.
La crise touche tous les segments de clientèle à savoir les particuliers, les entreprises, les professionnels. Plus de 491500 demandes de report d’échéances ont été approuvées selon les derniers chiffres disponibles. Par ailleurs, des milliers d’entreprises ont bénéficié des crédits Damane Oxygiène pour surmonter la crise. Les banques ont distribué 17 milliards de DH dans ce cadre-là. En outre, 75 milliards de DH de crédits seront injectés dans le cadre de la relance de l’économie. Cela a fait l’objet d’un accord entre le gouvernement, la CGEM et le GPBM dernièrement. Ces crédits sont garantis par la CCG.
Temps de lecture : 2 minutes
SIAM 2024 : pour faire face au changement climatique, le Maroc pourra compter sur l’aide européenneL’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE … |
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |
Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologieDepuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf… |
La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société… |