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Année scolaire 2020-21 : reprise des cours le 7 septembre 2020

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Le ministère de l’Éducation a annoncé jeudi que l’année scolaire 2020-2021 débutera le 1er septembre. Le personnel administratif reprendra du service le même jour, tandis que les éducateurs regagneront leurs postes le 2 septembre, puis les élèves à partir du 7 septembre. De leurs côtés, les représentants des écoles privées se sont entrevus ce jeudi avec Saïd Amzazi, ministre de tutelle, et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, pour plaider pour des cours en présentiel l’année prochaine.

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Fin des spéculation autour dela rentrée scolaire 2020-2021. En effet, dans un communiqué de presse officiel, Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a dévoilé ce jeudi 6 août le programme de la prochaine rentrée. D’après la livraison du jour d’Aujourd’hui le Maroc, le ministre a annoncé qu’entre le 1erseptembre et le 5 octobre l’ensemble du corps enseignant reprendra le travail, et ce pour garantir un début d’année scolaire réussi et en bonne et due forme. Cette période serviraà compléter tous les services techniques liés à cette rentrée.

Le ministre a expliqué que l’enseignement commencera officiellement le 7 septembre pour les élèves de l’école primaire, du collège et du lycée. La période entre le 7 du mois prochainet le3 octobre 2020 sera consacrée à l’évaluation des compétences que les élèves auront acquis au cours de l’année précédente. Puis à partir du 5 octobre, les établissements éducatifs lanceront le nouveau programme académique et proposeront des classes de révisions supplémentaires.

Une rentrée scolaire dans le respect des mesures en vigueur

Le ministère de tutelle a rappelé qu’il a dû adopter l’enseignement à distance l’année précédente en raison de la crise sanitaire du Covid-19 afin de se conformer aux dispositions mises en place dans le cadre du confinement et de l’état d’urgence sanitaire. Cependant, il aassuré que cette année académique sera normale, mais qu’elleinclurades cours àdistance, en prévention d’une éventuelle évolution de la pandémie. «Dans le cadre des mesures préventives prises pour faire face à la propagation de la pandémie, cette décision sera modifiée et adaptée en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique», souligne Amzazi.

H24Info rappelle que le Maroc a suspendu les cours en présentiel le 16 mars dernier après l’apparition du virus dans le pays afin de protéger et d’assurer la sécurité des enseignants et des élèves. Dès lors, un programme d’enseignement à distance a été mis en place pour assurer la continuité de la scolarisation de tous les niveaux d’enseignement. De même, la tutelle a créé des sites web qui hébergent des cours au profitdes élèves et a mobilisé certaineschaînes de télévision pour diffuser les éléments du programme scolaire. Sans cette démarche sans précédent, l’année scolaire n’aurait pas pu arriver à terme. Notons que le royaume a également annulé les examens finaux de plusieurs niveaux d’enseignement, sauf ceux de la première et la deuxième année du baccalauréat, ainsi que ceux des universités et des centres de formation professionnelle.

La promesse d’El Otmani et d’Amzazi pour les écoles privées

S’agissant des écoles privées, ces dernières ont insisté sur la remise en place des cours en présentiel. Lors d’une réunion entre Saad Dine El Otmani, chef de l’Executif, Saïd Amzazi, les représentants de la Ligue de l’enseignement privé au Maroc et de la Fédération marocaine de l’enseignement et de la formation privée, les défis et difficultés auxquels a été confronté le secteur durant la période de confinement sanitaire et la mise en place de l’enseignement à distance ont été abordés. D’après Le360, les représentants de l’enseignement privé ont souligné l’importance de la communication en amont des décisions de la tutelle affectant leur secteur. Ils ont en outre précisé que le retour auxcours en présentiel est la solution pour mettre fin aux nombreux problèmes des établissements scolaires et des familles, mais aussi une solution qui pourrait mettre fin aux conséquences financières, sociales, scolaires et de ressources humaines engendrées par la pandémie du Covid-19.

Pour sa part, El Otmani a assuré aux représentants du secteur privé de l’enseignement qu’il veillera à étudier leurs doléances et qu’ilen discutera avecles départements concernés, et ce afin de préserver «l’intérêt général et la qualité de l’enseignement des élèves».Enfin, ils’est engagé à les tenir informés, via le ministère de tutelle, sur l’évolution des échanges à ce sujet.

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