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Les banques ne sont pas les seules à être préoccupées par la montée des créances en souffrance suite à la dégradation de l’environnement économique. Les compagnies d’assurances éprouvent également des difficultés en matière de recouvrement des primes.
Forte baisse du taux de recouvrement des primes d’assurances
Sur la période de janvier à mai 2020, le régulateur note dans le supplément accompagnant le rapport sur la stabilité financière que le taux d’encaissement des entreprises d’assurances a baissé avec des écarts variants entre 6 et 24 points. Le plus gros écart a été enregistré en avril avec un taux d’encaissement de 41% contre 65% à la même période en 2019. Sur l’ensemble des cinq mois, le taux d’encaissement s’est limité à 54% contre 66% sur la même période un an auparavant.
En raison de la conjoncture exceptionnelle et de ses conséquences sur la capacité financière des opérateurs économiques, l’Autorité des assurances a assoupli les exigences réglementaires pour limiter l’impact de la hausse du risque d’impayés sur les bilans des assureurs. Elle a ainsi décidé de desserrer le dispositif de provisionnement des primes impayées par les assurés. Pour les primes émises entre le 1er octobre 2019 et le 31 décembre 2020, les entreprises d’assurances sont autorisées à provisionner 50% des primes impayées douze mois après la date de leur émission et 100% des primes en souffrance dix-huit mois après la date de leur émission. Par ailleurs, l’ACAPS a reporté, à 2021 et 2022, l’échéancier d’étalement de la provision pour les créances sur les intermédiaires. Pour rappel, l’échéancier initial prévoyait la constatation de cette provision à hauteur de 60% en 2020 et à 100% en 2021.
Au cours des premières semaines de la crise, les compagnies ont prorogé automatiquement les contrats d’assurance automobile arrivés à échéance entre le 20 mars et le 30 avril 2020. Cela afin de permettre aux assurés de continuer à bénéficier de la garantie sans avoir à se déplacer en agence pour procéder au renouvellement. Par ailleurs, les automobilistes disposant d’un contrat valable durant le confinement vont bénéficier d’une ristourne au moment du renouvellement de leur contrat. Les compagnies leur feront bénéficier de la baisse de la sinistralité durant le confinement.
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