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L’exacerbation de la pandémie du coronavirus se poursuit au Maroc. Ce jeudi 6 août, à l’issue du Conseil de gouvernement, Saad Dine El Otmani, chef de l’Exécutif,a exprimé ses préoccupations quant à la progression du Covid-19 dans le royaume. Il a soutenu que les récents développements de la situation épidémiologique nécessitent une prudence et une vigilance accrues. En effet, le ministère de la Santé a fait ce jeudi état de1144 nouvelles contaminations (sur un total de 29.644 cas), de 14 décès (449), de 559 guérisons (20.553) et de 571 cas actifs (8642).
Ces chiffres, expliquent Les Inspirations Éco dans son édition du jour, viennent affirmer que la pandémie continue d’avancer dans le pays, en particulier dans les régions de Casablanca-Settat (+383), de Marrakech-Safi (+286), de Fès-Meknès(+202) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima(+109). Ces dernières comptent à elles seules 86% des personnes positives au virus au Maroc. De plus, El Otmani a déploré que sur les 115 patients admis dans les unités de réanimation et de soins intensifs du pays, 18 sont actuellementintubés. S’adressant aux Marocains, le chef du gouvernement les a exhortés à respecter davantage les dispositions de prévention en vigueur, et de prendre en considération les nouvelles décisions prises par les autorités compétentes.
Les nouveaux dispositifs actés par le Conseil
Pour faire face à l’exacerbation de la crise sanitaire dans le royaume, le Conseil de gouvernement a adopté deux nouvelles mesures ce jeudi 6 août. Selon Médias24, la première disposition approuvée porte sur le projet de décret-loi 2.20.503 modifiant et complétant le décret-loi 2.20.292 relatif aux spécificitésde l’état d’urgence sanitaire. Cette législation, présentée par le ministère de l’Intérieur, autorise l’application de sanctions pénales «à travers une verbalisation sur place et un paiement d’une amende transactionnelle forfaitaire de 300 DH» à l’encontre de toute personne qui viole les mesures préventives édictées par le gouvernement, notamment la distanciation physique et sociale ainsi que le port du masque. Lesdites sanctions sont une «alternative au procès et à une possible incarcération», explique la tutelle.
Outre le projet de décret-loi 2.20.503, le Conseil a décidé d’approuver le projet de décret 2.20.526, qui confirme la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 septembre 2020. Dans un communiqué de presse officiel, le gouvernement a souligné qu’à «l’instar des précédentes étapes, toutes les mesures sanitaires et pénales prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, seront maintenues. Elles pourront être renforcées si cela s’avère nécessaire». Le même document, cité par nos confrères d’Aujourd’hui le Maroc, précise que les walis de régions et les gouverneurs de préfectures et provinces garderont leurs prérogatives, et peuvent mettre en place toutes les dispositions jugées nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire. Il s’agit notamment de l’imposition d’un «confinement sanitaire volontaire ou obligatoire», de «la limitation temporairement de la circulation des personnes ou de leur assignation à domiciles, de l’interdiction des réunions et de la fermeture des endroits ouverts aux publics».
La reconnaissance d’Aït Taleb
Après avoir annulé les congés et les demandes de congés de l’ensemble du corps médical du royaume, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a décidé de répondre à la requête des syndicats du secteur en octroyant une indemnité financière aux cadres de la santé. Cette indemnisation concerne uniquement «le personnelsoignant travaillant dans les structures qui accueillent et traitent les patients Covid-19», rapporte Hespress Fr. Ainsi, le département d’Aït Taleb a proposé auxdits syndicats de verser des compensations pécuniaires qui varient entre 1000 et 3000 dirhams, selon une répartition sur trois grades. Les cadres qui traitent directement les patients infectés recevront 3000 dirhams, ceux qui gèrent les services d’urgence, de réanimation et d’accouchement recevront 2000 dirhams, et le reste du personnel de santé recevra un montant de 1000 dirhams, précise la même source. Toutefois, les syndicats du secteur, qui ont qualifié ladite indemnité de «médiocre»,ne se sont toujours pas prononcés à ce sujet, certains d’entre eux ayant même boycotté une réunion qui s’est tenue le mercredi 5 août, et qui a été convoquée par Aït Taleb, le secrétaire général et le directeur des ressources humaines de la tutelle.
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