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Après plusieurs institutions nationales, c’est au tour du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de contribuer au débat sur les nouvelles orientations de la stratégie de développement préparée par la Commission spéciale du nouveau modèle de développement (CSMD). En effet, le CNDH, présidé par Amina Bouayach, a présenté mardi dernier son mémorandum intitulé, «L’effectivité des droits et libertés au Maroc : pour un nouveau contrat social». Ce dernier présente la vision du CNDH sur la stratégie de développement, qui ambitionne de faire de la mise en œuvre effective des droits et des libertés un élément essentiel pour assurer le droit au développement et de le placer au centre des choix stratégiques du pays dans la prochaine étape, rapporte le quotidien les Inspirations Éco dans son édition du jeudi 6 août 2020.
Le CNDH a également livré des recommandations pour éliminer les disparités spatiales et sociales. La présidente du CNDH Amine Bouayach estime que «pour remédier aux dysfonctionnements qui limitent l’application effective des droits et des libertés, il est primordial d’adopter des politiques publiques à caractère procédural concret».
4 axes majeurs
Afin de construire un nouveau modèle de développement, basé sur le développement des droits de l’Homme, le Conseil a déterminé quatre grands axes : l’application effective des droits et des libertés, le besoin de redéfinir les priorités pour renforcer l’accès aux droits de base, l’adoption d’une approche de développement fondée sur les droits de l’Homme et la nécessité d’insuffler une nouvelle dynamique à la consolidation efficiente des droits et des libertés pour la période post-Covid-19.
Dans un communiqué rendu public, le CNDH a tout de même souligné que quelques obstacles se présentent face à la concrétisation des droits de l’Homme au Maroc. Ces derniers sont relatifs aux «difficultés de traduire l’arsenal juridique en garanties effectives pour la protection des droits et des libertés, aux disparités dans l’accès aux droits en tant que source de tensions sociales, à la vulnérabilité de la dimension juridique des politiques de développement et la restriction des valeurs de démocratie, de citoyenneté et de comportement civique, outre le souci de durabilité».
D’après le quotidien Le Matin dans son édition de ce jeudi 6 août 2020, le Conseil a aussi mentionné les bases sur lesquels doivent reposer les choix de développement pour renforcer les droits et les libertés et relever le défi de la convergence entre les acteurs, les programmes et les politiques. Le CNDH a conseillé l’adoption d’une approche participative basée sur la concertation et l’écoute des acteurs, des chercheurs, des experts et des personnes œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.
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