Depuis le lancement de l’assouplissement des mesures du confinement, le Maroc fait face à une exacerbation de la pandémie du coronavirus. Selon le dernier point hebdomadaire du ministère de la Santé, qui couvre la semaine du 27 juillet au 2 août 2020, parmi chaque 100.000 citoyens, 70 sont désormais porteurs du virus, précise docteur Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique. Il ajoute que le taux de rémission dans le royaume s’établit à 72%, rapporte Aujourd’hui le Maroc. Cité par le journal, Mrabet explique que la hausse du nombre des infections au Covid-19 a été constatée après le début de l’allègement progressif du confinement, soit 6 cas sur 100.000 habitants pendant la 2e phaseetplusde14 cas sur 100.000 habitants pendant la 3e phase.
Dans sa livraison du jour, Le Matin évoque également le rapport de Mrabet. Le quotidien précise que le responsable a déploré qu’avec les 69 décès enregistrés la semaine dernière,le bilan des morts dus au coronavirus s’est élevé à 125 décès pendant le seul mois de juillet, contre 25 en juin 2020, notant que 53 autres morts ont été recensés ces 3 derniers jours. De plus, il a avancé que sur chaque 100.000 habitants, 18 personnes sont en cours de traitement contre le virus Sars-Cov2.Interrogé sur le risque de transmission de la maladie par le biais de la nourriture, le docteur a répondu que le coronavirus «se propage principalement par les gouttelettes projetées lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue». Il a toutefois tenu à prévenir que le virus reste jusqu’à 3 ou 4 heures à l’air libre, d’où la nécessité d’aérer fréquemment les maisons et les espaces de travail.
Mis à jour du protocole de prise en charge des cas Covid-19
Face à cette recrudescence de la pandémie au Maroc, le département de Khalid Aït Taleb a mis à jour le protocole de prise en charge des porteurs du virus, de façon à décongestionner la lourde charge des hôpitaux du royaume. Ainsi, rapporte L’Économiste, les cas symptomatiques confirmés seront désormais immédiatement envoyés vers les structures médicales pour une période de traitement de 10 jours. En parallèle,les patients asymptomatiques resteront chez eux pendant 14 jours, dont 7 jours de traitement et 7autres jours d’auto-isolation. «Un suivi médical rigoureux de l’état de santé du patient doit être assuré, afin de détecter tout signe d’aggravation ou d’effet secondaire indésirable», explique la tutelle dans une circulaire datant du mercredi 5 août.
Le document précise que les cas asymptomatiques, qui seront invités à rester à domicile pendant la période de traitement, ne doivent pas présenter de facteurs de risque, notamment l’âge (plus de 65 ans), l’asthme, les maladies respiratoires chroniques, l’hypertension, le diabète, l’obésité, la défaillance d’un organe et le cancer. Le quotidien souligne que cenouveau protocole prévoit l’adoption d’un «traitement curatif standard, respectant les mesures d’hygiène» et une «surveillance téléphonique quotidienne». Dans le cadre de cette mise à jour, les autorités sanitaires prennent également en compte «l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette option» en remplissant un formulaire de consentement.
S’agissant des critères de guérison des cas symptomatiques (probable ou avéré), la rémission est confirmée «à l’issue de la période de traitement de 10 jours, en plus d’une nette amélioration clinique, avec une apyrexie pendant trois jours consécutifs, et d’une normalisation du bilan biologique», conclut le document.
Le guide sanitaire de la CGEM
Rejoignant l’effort national de lutte contre la pandémie du coronavirus, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a publié un guide sanitaire destiné à l’ensemble des entreprises marocaines, toutes tailles et tous secteurs confondus. «Ce nouveau guide didactique prend en considération les dernières évolutions de la pandémie. Il a pour objectif de soutenir les entreprises dans toutes les étapes de mise en œuvre des mesures sanitaires, de la désinfection du transport du personnel au respect de la distanciation des postes de travail», soutient la CGEM. Le Matin rapporte que l’élaboration de ce guide s’est appuyée sur une «enquête terrain menée auprès d’un échantillon d’entreprises de différents secteurs d’activité».
Le journal rappelle que cette nouvelle initiative de la CGEM intervient après que cette dernière ait publié le 29 avril dernier trois guides et un kitde formation visant à orienter les entreprises et à les assister pour la réussite de la reprise de leurs activités.
L’État hausse le ton
Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Maroc est toujours à la deuxième étape de la propagation du nouveau coronavirus. Il occupe la 60e place au niveau mondial et la 6e sur le plan continental en termes de nombre de cas d’infection au Covid-19. Le royaume est également classé 66e au niveau mondial et 7e à l’échelle continentale en termes de nombre de décès. Tentant de renverser ses estimations et de contenir davantage l’expansion de la maladie, le Conseil de gouvernement de ce jeudi 6 août étudiera «un projet de décret-loi visant à introduire la verbalisation sur place et le paiement des amendes pour les contrevenants à l’état d’urgence sanitaire», rapporte Médias24. Ce décret décret-loi 2.20.503 modifiera et complétera le décret-loi 2.20.292, relatif aux dispositions de l’état d’urgence sanitaire,qui est censé prendre fin le 10 août 2020.
Selon nos confrères, cette législation prévoit l’introduction de sanctions pénales à l’encontre des contrevenants aux restrictions en vigueur. «Il peut s’agir d’une transaction pénale à travers une verbalisation sur place et paiement d’une amende transactionnelle forfaitaire de 300 DH comme alternative au procès et à une possible incarcération», souligne le ministère de l’Intérieur dans la note de présentation de ce projet de décret-loi. Et d’ajouter que «dans le cas où les contrevenants ne paient pas l’amende, le procès-verbal sera transmis au ministère public afin de prendre les mesures nécessaires, et ce, dans un délai de 24H à partir de la constatation de l’infraction».
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