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Le mercredi 29 juillet, le journaliste Omar Radi avait été placé en détention pour «viol» et «réception de fonds étrangers dans le but de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État». Il a été transféré à la prison d’Oukacha à Casablanca (ouest). Son procès doit débuter le 22 septembre prochain. Radi fait l’objet de deux enquêtes. La première est «au sujet de la réception de fonds de parties étrangères en vue de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État» et «de mener des contacts avec des agents de pays étrangers pour nuire à la situation diplomatique du Maroc». Le juge d’instruction enquête également sur des «délits relatifs à l’attentat à la pudeur avec violence et viol», après une «plainte déposée par une citoyenne».
Hafsa Boutahar, la victime présumée du journaliste, s’est emparée des réseaux sociaux pour éclaircir cette affaire. Dans un message relayé sur Facebook quelques jours après l’arrestation de Radi, Hafsa, qui travaille également pour Le Desk, où Radi rédige des articles de presse, a affirmé que son dossier porte sur«le viol et l’attentat à la pudeur avec violence, qui est une infraction pénale», ajoutant que cette affaire est loin du «sujet de la liberté d’opinion et d’expression et de la théorie du complot vide de sens». La déclaration de Hafsa cherche à défendre sa position auprès de nombreux partisans de Radi qui pensent qu’il fait l’objet d’un procès politiques.
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