Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
C’est une fête du sacrifice assez triste que vont vivre plusieurs millions de Marocains ce vendredi. Les restrictions liées à l’Aïd Al Adha empêchentun nombre important de citoyens de rejoindre leurs familles. Concernant la vente de moutons, la demande n’est pas vraiment au rendez-vous à moins de 72 heures du jour J. Pourtant, les prix sont visiblement plus bas que ceux des années précédentes,le quotidien L’Économiste rapporte, dans son édition du mardi 28 juillet 2020, que la fourchette pour des moutons de bonne qualité varie entre 1500 et 2500 dirhams, tandis que pour les petits caprins, le niveau des prix ne dépasserait guère les 700 dirhams.
«Nous avons baissé les prix face à une faible demande. Le plus important est de gagner de l’argent après des mois de vaches maigres», souligne un éleveur de bétail à l’AFP. Certaines voix sur les réseaux sociaux ont appelé à une annulation de l’Aïd cette année, mais les autorités ont fi ni par le maintenir. «Cette fête a un impact important sur le monde rural et encore plus en cette période de crise. L’interdire aurait été une catastrophe pour le monde rural», souligne le chercheur Larbi Zagdouni.
L’an passé, le chiffre d’affaires global lié à l’Aïd al-Adha avait atteint environ 12 milliards de dirhams, selon le ministère de l’Agriculture. Si le gouvernement a décidé d’autoriser le sacrifice cette année, il a insisté sur le respect de la distanciation et le port obligatoire du masque. Cependant, des images partagées il y a quelques jours sur les réseaux sociaux inquiètent l’opinion publique. On y voit des marchés bondés d’acheteurs sans masques venus voir et négocier les prix d’achat.
Rappelonsque cette année, 8 millions de têtes d’ovins et caprins ont été identifiées dans le royaume, selon les derniers chiffres de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Plus de la moitié d’entre eux est concentré dans l’axe Tanger-Casablanca-Marrakech, trois des 8 villes touchées par des restrictions de déplacement depuis dimanche dernier.
Temps de lecture : 3 minutes
Les peines alternatives vues par Salah El OuadieMichel Foucault dénonçait l'échec de la prison dans son ouvrage «Surveiller et punir». Cette observation nous pousse à réfléchir sur la véri… |
Étudiants en médecine : une crise sans issue ?C’est un bras de fer qui continue de s'intensifier. Hier, les facultés de médecine et de pharmacie à travers le pays ont lancé les examens d… |
Changement climatique : l’Afrique en première ligne, le Maroc parmi les pays les plus touchésSelon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Afrique ressent avec une acuité particulière les effets dévastat… |
RGPH 2024 : ce que les enquêteurs vont vous demander !Dix ans après le recensement de 2014, les Marocains participent à la septième édition. Celle-ci a débuté dimanche dernier. Alors que cette o… |
Crise climatique : quelle influence sur la migration?Ils sont nombreux les présidents et chefs de gouvernement à fermer les yeux pour des besoins électoralistes sur la fameuse question du chang… |
Espace Schengen : ce qui va changer à l’entrée et à la sortiePour ceux qui n’ont pas voyagé cet été, le projet était peut-être de reporter les vacances annuelles aux prochaines vacances scolaires, à l'… |
RGPH 2024 : technologie et inclusion au cœur du recensementAhmed Lahlimi Alami a souligné l'importance capitale du RGPH 2024. Cet exercice stratégique vise à dresser un portrait fidèle et actuel des … |
Hajj 1446 H : sérénité et sanctuaire, les promesses d’un pèlerinage sécuriséLe Maroc serre les rangs autour de la sécurité sanitaire de ses pèlerins, imposant des critères sanitaires stricts et une vigilance accrue s… |