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Parcs nationaux : les recommandations de la Cour des comptes

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La Cour des comptes a rendu mardi dernier son rapport d’évaluation de la gestion des parcs nationaux au Maroc. L’instance présidée par Driss Jettou souligne que les superficies préservées sont loin d’atteindre les objectifs d’Aichi, qui visent à porter à l’horizon 2020, les superficies des aires protégées terrestres et marines respectivement à 17% et 10% du territoire marocain. Pour remédier à cela, la Cour des comptes a formulé quelques recommandations.

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L’heure est au bilan. La Cour des comptes a rendu public ce mardi 21 juillet son rapport d’évaluation de la gestion des parcs nationaux au Maroc. Dans ce rapport, l’instance présidée par Driss Jettou fait état de plusieurs insuffisances que ce soit sur le plan juridique que celui de la gestion et de gouvernance.

Le rapport souligne qu’avec 11 parcs nationaux, le Maroc dispose d’une superficie globale de 766.647 hectares d’espaces verts, soit 3,7% de la superficie totale du pays. Bien que ce pourcentage soit plus important que celui de l’Espagne (0,69%), alors qu’il l’est moins par rapport à la France (9%) oùl’Italie (5,3%), ces espaces sont confrontés à de multiples insuffisancessur le plan juridique, rapporte le quotidien les Inspirations éco dans son édition du jeudi 23 juillet 2020.

Le rapport de la Cour des comptes souligne que «les parcs nationaux ont connu un processus législatif lent et incomplet». Le premier texte sur les aires protégées remonte à 1934 avec le Dahir relatif aux parcs nationaux. Cet uniquetexte juridique qui a encadré, pendant une longue période, l’aménagement des parcs n’a été amendé partiellement que le 19 août 2010 par la loi n°22-07 relative aux aires protégées. Le rapport précise que le décret d’application y afférent n’a pas encore vu le jour, entravant la mise en application effective de cette loi.

Ce que recommande la Cour des comptes

La Cour des comptes a adresséses recommandations au département des eaux et forêts et au département en charge de l’Environnement. Pour le premier, il est recommandé de «formuler une vision spécifique et réaliste des objectifs identifiés en termes de conservation et de développement durable». La Cour des comptes préconise de commencer par la détermination des zones intégralement protégées et la mise à jour périodique des plans d’aménagement en les adaptant aux éventuels changements, rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du jeudi 23 juillet 2020.

La Cour des comptes recommande également d’instaurer un mécanisme de pilotage et de reporting de ces plans permettant le suivi de l’état d’avancement des différentes actions en documentant les changements touchant l’intégrité écologique. Concernant le ministère de l’Environnement, la Cour des comptes recommande à ce dernier de tenir compte lors de l’élaboration des stratégies nationales sur la biodiversité, de l’évolution des principaux paramètres naturels. L’objectif étant de définir des objectifs clairs et précis et des indicateurs quantitatifs et qualitatifs permettant le suivi et l’évaluation de ces stratégies.

Enfin, la Cour des comptes conseille au ministère de l’Agriculture de compléter les programmes des aires protégées par des plans spécifiques afin degarantir la conservation de la biodiversité. Elle conseille également au département d’Akhannouchd’accorder une attention particulière à la valorisation des parcs nationaux pourles rendre plus attractifs et améliorer leur contribution au développement.

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