Un marché de moutons © DR
302 nouvelles contaminations au coronavirus, 7décès, 236 guérisons,19355 personnes confirmées non porteuses du virus et 59 patients en cours de traitement. Tels sont les derniers chiffres communiqués ce jeudi 23 juillet par le ministère de la Santé. Le bilan national de la pandémie a atteint 18.264 infections, 292 morts, 15.872 rétablissements, 1.067.226 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19 et 2100 cas encore actifs. À la tête des régions les plus touchées par le virus, on retrouve Casablanca-Settat (+83), Fès-Meknès (+31), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (+118), Marrakech-Safi (+44), l’Oriental (+4), Rabat-Salé-Kénitra (+6), Drâa-Tafilalet (+3),Beni Mellal-Khénifra (+2),Guelmim-Oued Noun (+5) et Dakhla-Oued Ed Dahab (+10). La tutelle souligne aussi que le taux de létalité dans le royaume est désormais de 1,6%, celui des rémissions est de 86,9%, et que la moyenne d’occupation des lits hospitaliers s’élève à 11,5%.
La menace imminente d’un nouveau pic de la pandémie
Dans son édition du 23 juillet 2020, Al Ahdath Al Maghribia a rapporté les appréciations, les prévisions et les conseils de plusieurs experts de la Santé. Ainsi face au relâchement des citoyens vis-à-vis des mesures de prévention, Driss El Habchi, responsable du service de chimie et toxicologie à l’Institut Pasteur de Casablanca, prévient que le Maroc pourrait atteindre des niveaux de contaminations aussi élevés que ceux d’autres pays européens, mettant en garde contre une nouvelle vague de la pandémie. Nabil Tachfouti, professeur en épidémiologie clinique, se dit sidérer quant à l’irresponsabilité des Marocains, dénonçant que leur réticence à appliquer les consignes des autorités sanitaire risque de compromettre les efforts déployés jusqu’à présent par le pays. Pour Jaafar Heikel, spécialiste en maladies infectieuses et santé publique, le système de santé du royaume doit se préparer à de nouveaux «soubresauts» épidémiques, notant qu’il est impératif «que l’offre de soins dans toutes ses dimensions devienne accessible à tous, particulièrement aux personnes vulnérables et aux ramédistes, et qu’elle soit réactive en cas de flux massif de patients» dans les prochaines semaines. Enfin, Jamal Idrissi Bouzidi, pneumo-allergologuea tenu à rappeler la force de transmission du virus, ajoutant que même si 80% des infections sont sans gravité, 15 à 20% exigent des soins intensifs. Le journal conclu en exhortant les citoyens à appliquer à la lettre les recommandations des autorités compétentes, surtout à la veille de l’Aïd Al Adha,afin que le pays puisse endiguer rapidementle coronavirus.
Les orientations du gouvernement pourl’Aïd Al Adha
Afin d’assurer le bon déroulement des célébrations d’Aïd Al Adha, les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture ont établi un guide pratique énumérant les différentes mesures sanitaires à respecter pendant cet évènement. D’après L’Économiste, le gouvernement appréhende plus que jamais cette fête religieuse, très attendue et appréciée par de nombreux Marocains. Ainsi, le guide en question «définit rigoureusement le fonctionnement et l’organisation à suivre des souks ainsi que des espaces de commercialisation des animaux ovins et caprins destinés à l’abattage», précise le journal. Le document évoque aussi les dispositions que doivent respecter les abatteurs et les citoyens concernés le jour de l’Aïd. Il souligne que les responsables des communes ou les gestionnaires des souks doivent tenir un registre pour faciliter l’identification des vendeurs et garantir la traçabilité des personnes susceptibles d’être atteintes du coronavirus. Les départements précités insistent par ailleurs qu’il est strictement interdit de vendre le cheptel hors des souks.
Les transporteurs de voyageurs augmentent les tarifs des billets
Obligés par les autorités publiques de réduire la capacité de leurs autocars à 75%, les transporteurs ont décidé d’augmenter les prix des billets de voyage à la veille de l’Aïd Al Adha. Al Massae rapporte, dans sa livraison du jour, que les transporteurs justifient cette flambée de prix par le risque de faire des retours à vide en raison de la pandémie du coronavirus. Ainsi, poursuit le quotidien, des milliers de ménages marocains seront obligés de célébrer cette fête religieuse loin de leurs familles. Nos confrères dénoncent «la cupidité et l’avidité des professionnels du transport public des voyageurs, qui n’ont pas hésité à exploiter les citoyens» pour renflouer leurs caisses. La même source appelle à une intervention de l’État, notant que «la grande majorité des voyageurs travaille dans le secteur libéral, et qu’ils sont largement affectés par les retombées de la crise sanitaire». Al Massae indique que, dans un effort de satisfaire la demande des Marocains,le ministèrede Transport a mobilisé le plus grand nombre possible de véhicules. Il a également incité les entreprises de transport touristique et de transport international à contribuer cette opération.
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