Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Économie : l’inflation à 0,7% en moyenne au premier semestre

Économie : l’inflation à 0,7% en moyenne au premier semestre

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

En moyenne, les prix ont augmenté de 0,7% sur les six premiers mois de l’année. Ils ont progressé trois fois plus vite à Guelmim (+2,5%) et deux fois plus vite à Tanger (+1,4%) que la moyenne nationale. L’inflation a été de 0,6% en moyenne au premier semestre à Casablanca, 0,7% à Agadir, 0,8% à Rabat et 1% à Marrakech. Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l’inflation ne devrait pas dépasser 1% cette année. Cependant, la violence de la crise entretient de nombreuses incertitudes sur ces projections.

Temps de lecture : 3 minutes

Les prix à la consommation ont enregistré une deuxième baisse consécutive en juin en rythme mensuel comme annuel. Ils ont reculé de 0,3% par rapport à mai et de 0,7% par rapport à juin 2019. Les prix des produits alimentaires ont diminué de 1,3% d’un mois à l’autre, dont une détente des tarifs de poissons et fruits de mer de 6,5% et de 5,1% pour les légumes. Les viandes ont coûté 1,3% moins cher qu’en mai. En revanche, l’inflation s’est établie à 0,4% pour les produits non alimentaires. La hausse a été stimulée par la reprise des prix des carburants qui ont grimpé de 8,1%.

En rythme annuel, les prix des produits alimentaires ont fléchi de 1,6% alors que ceux des produits non alimentaires ont stagné. En moyenne, les prix ont augmenté de 0,7% sur les six premiers mois de l’année. Ils ont progressé trois fois plus vite à Guelmim (+2,5%) et deux fois plus vite à Tanger (+1,4%) que la moyenne nationale. L’inflation a été de 0,6% en moyenne au premier semestre à Casablanca, 0,7% à Agadir, 0,8% à Rabat et 1% à Marrakech.

Des perspectives incertaines

L’atonie de l’inflation tient notamment au double choc sur l’offre et la demande provoqué par la pandémie du coronavirus. L’activité était quasiment à l’arrêt entre mi-mars et mi-juin. En dehors du mouvement de surstockage observé lors des premières semaines du confinement, les ménages ont temporisé leurs achats. Ces achats massifs et mesures de soutien au pouvoir d’achat, décidés par le Comité de veille économique, ont permis d’atténuer l’impact de la crise sur les dépenses des ménages, qui sont le principal moteur de l’économie. De l’autre côté, le confinement a entraîné l’arrêt d’activité de nombreuses entreprises.

Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l’inflation ne devrait pas dépasser 1% cette année. Cependant, la violence de la crise entretient de nombreuses incertitudes autour des projections de croissance, d’inflation… Les perspectives de reprise de l’économie dépendront de la durée de la crise qui reste une grande inconnue. Par ailleurs, il faudra observer le niveau de résilience des entreprises face au choc et la portée des mesures du Comité de veille économique. De plus, la capacité des agents économiques à retrouver rapidement leur confiance est essentielle pour soutenir la reprise.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le Maroc

Entre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap…

Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?

Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu…

Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondiale

Dans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée …

Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?

L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins…

Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèques

Ce n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique…

Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?

Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix …

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire