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Ce mardi 21 juillet, le Royaume-Uni a publié un rapport parlementaire sur de possibles ingérences russes dans la campagne sur le référendum de 2016 qui a abouti au Brexit, remporté à 52% des votes.
Ce rapport de 50 pages, rédigé par la commission parlementaire du renseignement et de la sécurité (ISC), a conclu que l’influence russe dans le pays est devenue «la nouvelle normalité». Et d’ajouter que «jusqu’à récemment, le gouvernement a sérieusement sous-estimé la réponse à apporter à la menace russe, et a encore du mal à le faire», soulignant le «contraste saisissant» avec la réponse américaine au sujet des interférences sur la présidentielle de 2016. Les députés ont également souligné que «beaucoup de Russes ayant des liens très proches» avec le présidentVladimir Poutine sont accueillis «à bras ouverts» dans le milieu des affaires et la société britannique, leur permettant ainsi de prendre pied au Royaume-Uni.
Notons que la publication de ce rapport intervient dans un contexte régional marqué par la montée des tensions entre Londres et Moscou. Jeudi dernier, le Royaume-Uni a ainsi mis en cause des «acteurs russes» impliqués dans des interférences pendant la campagne pour les législatives de décembre 2019. De plus, le jeudi 16 juillet, les gouvernements britannique, américain et canadien ont accusé la Russie d’avoir eu recours au piratage informatique pour tenter d’obtenir des informations sur la recherche d’un vaccin contre le nouveau coronavirus.
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