Accusé d’espionneret de violer les droits du journaliste Omar Radi par Amnesty Internatiol (AI), le Maroc continue d’exiger les preuves attestant ces allégations. Cette affaire remonte au 22 juin 2020, lorsque l’Organisation non gouvernementale (ONG) a publié un rapport dénonçant que l’Exécutif marocain aurait installé le logiciel d’espionnage Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group sur le téléphone d’OmarRadi. Depuis, le Maroc a vivement rejeté ces allégations, réclamant que l’ONG lui remette des preuves scientifiques, notamment «un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware», afin de permettre aux autorités du pays de mener leur contre-enquête, rapporte Le360.
La persistance de Bourita
Dans une interview accordée au journal La Tribune de Genève, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a réitéré que les accusations d’AI sont infondées, soulignant que le royaume reproche à cette organisation d’avoir «manqué à son devoir de neutralité et d’objectivité». Le ministre a martelé que loin d’être dans une dynamique de dialogue, l’ONG a mené «une véritable campagne médiatique sur la base d’accusations infondées, induisant ainsi en erreur plusieurs médias et journalistes». Il a avancé que le rapport d’Amnestya «tenté de faire le lien entre le Maroc et NSO Group», alorsqu’il n’y a aucune preuve qui établit ou prouve une quelconque relation entre ces deux parties.
Selon Le Matin, Bourita a pointé du doigt les responsables d’AI quiaffirment que seuls les États peuvent pirater les téléphones en utilisant les réseaux qu’ils contrôlent par l’intermédiaire des opérateurs téléphoniques.Il a ainsi soutenuqu’aujourd’hui, les appareils qui imitent le signal du réseau et qui piratent les téléphones portables sont disponibles en ligne. Et d’ajouter que l’ONG est dans l’incapacité de fournir des preuves concrètes, et que même «le tribunal de Tel-Aviv a rejeté sa plainte contre l’entreprise NSO en justifiant cette décision parl’incapacité d’Amnesty à prouver que le logiciel était utilisé par leur gouvernement» pour espionner des activistes. «C’est une autre affaire dans laquelle AI parle sans preuve», affirme le ministre,en concluantque l’acharnement de l’organisation «soulève de sérieux doutes sur sa méthodologie» et que «le Maroc ne cédera pas à son chantage».
L’intervention de Ramid au Parlement
À l’instar de Bourita, Mustapha Ramid, ministre d’État chargé des droits de l’Homme, a également rejeté les allégations d’Amnesty International lors de son intervention du mercredi 15 juillet devant les députés de la Commission de la justice, de législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants. D’après Médias24, le ministre a précisé que malgré l’hostilité dont fait preuve l’ONG, le Maroc reste ouvert au dialogueainsi qu’à un échange constructif avec toutes les organisations internationales opérant dans le pays. Il a ainsi affirmé que le royaume ne compte en aucun cas fermer les bureaux d’AI dans le royaume. «Notre pays s’engage à coopérer de manière positive avec toutes les organisations pour autant qu’elles respectent les lois du royaume et les normes internationales qui encadrent leur action, dans un souci d’objectivité et de neutralité», souligne Ramid.
Par ailleurs, le ministre a critiqué l’organisation pour avoir prétendu avoir contacté le gouvernement avant de publier le rapport, notant que les responsables marocains n’ont reçu aucune correspondance à ce sujet. Il a également rappelé qu’Amnesty existe au Maroc depuis 1997 et qu’elle jouit du droit de conduire librement ses travaux dans le pays. Cependant, poursuit-il, l’organisation a changé d’attitude envers le pays ces dernières années, en promouvant une image négative du climat des droits de l’Homme au Maroc.
À la fin de son allocution, Ramid a affirmé que les efforts du Maroc pour améliorer la situation des droits de l’Homme sont en cours, citant plusieurs amendements au Code pénal qui prendront effet dès leur adoption parle Parlement.
Réforme du Code de la famille : le PJD exprime sa satisfaction
Politique - Le PJD exprime sa satisfaction et sa fierté face aux propositions de révision, qui respectent les fondements religieux, constitutionnels et nationaux, conformément aux directives du Roi.
Mbaye Gueye - 26 décembre 2024Réforme du Code de la famille : l’UC salue l’engagement royal pour une justice sociale
Politique - Le parti de l'Union constitutionnelle a exprimé son soutien total à l'initiative de réforme du Code de la famille lancée par le roi Mohammed VI.
Rédaction LeBrief - 26 décembre 2024Code de la famille : les points soulevés par le PAM
Politique - Le PAM a souligné l'importance d'un système logistique efficace, comme les guichets uniques dans les tribunaux familiaux.
Sabrina El Faiz - 26 décembre 2024Numérique : vers un âge légal de 16 ans?
Politique - Le groupe parlementaire du PPS a proposé une loi relative à la protection des données personnelles des individus.
Mouna Aghlal - 25 décembre 2024Paraguay : soutien renforcé au Sahara marocain
Politique - La Chambre des députés du Paraguay a récemment adopté une résolution renouvelant son appui à la souveraineté marocaine sur les provinces sahariennes.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Maroc – Sénégal : vers un renforcement des relations diplomatiques
Afrique, Diplomatie, Politique - Nasser Bourita, a reçu, ce lundi à Rabat, Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des affaires étrangères.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Le Roi félicite le président du Conseil présidentiel libyen
Afrique, Diplomatie, Politique - Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Mohamed Younes El-Menfi.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Gouvernement Bayrou : bon ou mauvais pour le Maroc ?
Politique - Le nouveau gouvernement Bayrou détient-il les notices pour refonder les relations franco-marocaines ?
Sabrina El Faiz - 24 décembre 2024Diplomatie parlementaire : Ould Errachid en mission au Panama
Politique - Mohamed Ould Errachid se rendra au Panama les 4 et 5 décembre à la tête d’une délégation parlementaire marocaine.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Le prince Moulay Rachid a représenté le Roi à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris
Politique - Le prince Moulay Rachid a pris part à la cérémonie de réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris .
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024Maroc-Chili : un partenariat renforcé pour un avenir commun
Politique - Le Maroc et le Chili ont affirmé leur volonté commune de renforcer leurs relations bilatérales et de consolider leur coopération dans tous les secteurs clés.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Provinces du sud : visite historique de l’ambassadeur de France au Maroc
Politique - L’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a entamé une visite officielle dans les provinces du Sud du Royaume.
Farah Nadifi - 12 novembre 2024Code de la famille : le RNI salue l’approche royale
Politique - Le parti a réuni sa commission interne dédiée à la révision du Code de la famille et a communiqué quatre axes.
Mouna Aghlal - 26 décembre 2024Rabat : réunion du Comité de suivi de la pêcherie de poulpe
Politique - Sous la présidence de Zakia Driouich, secrétaire d'État chargée de la Pêche maritime auprès du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, une réunion du Comité de suivi de la pêcherie de poulpe s'est tenue mardi à Rabat.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024Le Maroc milite pour un financement urbain agile
Politique - Lors de la deuxième session de 2024 du Conseil exécutif d’ONU-Habitat, le Maroc a appelé à une amélioration significative du financement de base de l’organisation.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Parc automobile : la Cour des comptes alerte sur une gestion inefficace et coûteuse
Politique - Dans son rapport annuel 2023-2024, la Cour des comptes pointe des dysfonctionnements majeurs dans la gestion du parc automobile marocain. Coûts élevés, mauvaise organisation et impact environnemental préoccupant nécessitent des réformes urgentes pour optimiser ce secteur vital.
Farah Nadifi - 20 décembre 2024