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La Commission spéciale sur le modèle de développement a rencontré mardi des journalistes de différents supports médiatiques afin d’exposer l’état d’avancement de ses travaux. Ont pris part à cette réunion, le président Chakib Benmoussa, ainsi que 5membres de la Commission, Mohamed Tozy, Larbi Jaïdi, Adnane Addioui, Ghita Lahlou El Yacoubi et Mohamed Fikrat, rapporte le site Hespress FR.
Chakib Benmoussa, président de cette Commission a profité de l’occasion pour étaler les premières conclusions auxquels ont abouti les différentes rencontres avec les partis politiques, artistes, influenceurs,etc. Le premier constat étant la volonté de rétablir la confiance. Les 6200 contributions étudiées par la Commission font état d’un retard dans le domaine de la justice sociale et territoriale. Plusieurs observateurs ont noté un écart entre «les dispositions constitutionnelles et les modalités de leur mise en œuvre». Les attentes portent également sur la lutte contre la rente, la corruption et l’application du principe de réédition des comptes, rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du mercredi 15 juillet 2020.
De son côté, Mohamed Tozy, membre de la CSMD a souligné que la crise du Covid-19 a mis à nu l’absence d’une vision globale dans le système de la protection sociale au Maroc. Tozy précise qu’il est urgent de procéder à une réforme en profondeur, assurant une meilleure qualité de prestations et accompagné d’un système de ciblage des bénéficiaires.
Concernant la relance du secteur économique, la CSMD estime que le niveau de croissance actuel au Maroc ne permet pas de répondre aux attentes dans ce sens. Pour la commission, l’économie nationale souffre d’une faible présence du secteur privé en matière d’investissement. Mohamed Fikrat, membre de la CSMD a précisé que l’objectif aujourd’hui est de favoriser le développement d’une économie performante et durable capable de créer des opportunités d’emploi dans le futur.
L’éducation, ce gros chantier qui attend la CSMD
L’intervention de Ghita Lahlou El Yacoubi fut axée surle domaine de l’enseignement et l’éducation au Maroc. «Le premier sujet qui remonte systématiquement durant les auditions qu’on a pu faire est celui de l’éducation», constate El Yacoubi. Cette dernière a fait le point sur la défaillance de ce secteur, mentionnant que le nombre d’années moyen de scolarisations au Maroc se situe autour de 6 ans. «À peine 25% des élèves âgés de 10 ans maîtrisent les compétences de base (langues, calcul, et mathématiques) et sur 100 élèves qui s’inscrivent en première année, seulement 40 atteignent le lycée», précise-t-elle, avant d’ajouter que 40% des étudiants qui rentrent à l’université sortent sans diplôme, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc ce mercredi.Ghita Lahlou El Yacoubi préconise de miser sur les enseignants, notamment en termes de sélection et de formations, afin de garantir une meilleure qualité d’éducation.
Pour rappel, le Roi a accordéun délai supplémentaire de 6 mois à la CSMD afin d’intégrer les transformations engendrées par la pandémie du Covid-19 dans ses travaux. À ce titre, le président de la CSMD a souligné que ce prolongement de délai permettra à la Commission d’élargir davantage le champ des consultations et des séances d’écoute.
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