La révolution post-numérique commence par cette nouvelle résolution. La décision du président américain de mettre Huawei sur la liste noire, qui a conduit Google à mettre fin à sa collaboration avec l’entreprise, a peut-être des motifs cachés, mais elle pourrait avoir des conséquences exceptionnelles.
Jusqu’à présent, le gouvernement mondial s’est montré impuissant à forcer les grands monopoles de l’ère numérique à adhérer à toute réglementation. Ils sont allés où bon leur semble, ils ont dévoré leurs concurrents comme ils l’entendent et ils ont payé des impôts (ou pas) au gré de leurs caprices. Leur rivalité se limitait seulement aux produits électroniques comme les téléphones intelligents, mais ce ne sont que des éléments qui servent à conquérir de nouveaux marchés et le monopole partout dans le monde.
Les objections de Trump à Huawei sont fondées en grande partie sur l’ignorance. Il n’aime pas la Chine, pour ainsi dire, la qualifiant d' »adversaire étranger », sans raison valable. Personne ne sait à quel point Huawei est dangereux ou corrompu, mais c’est le deuxième fournisseur de téléphones au monde – devant Apple – et les opinions sont partagées sur sa potentielle implication dans des offensives économiques ou même militaires. L’empressement de Huawei à dominer les réseaux 5G fait que le responsable d’un état de surveillance de masse se trouve dans une position alarmante à l’échelle mondiale.
Quand quelqu’un a un tel pouvoir, le principe de précaution s’applique à juste titre. La Britannique Theresa May n’est pas d’accord avec Trump au sujet de Huawei, ce qui divise son cabinet sur le sujet. La seule raison qu’elle invoque ne semble pas convaincante. Elle ne veut pas mettre en danger la diplomatie » kowtow » de la Grande-Bretagne, initiée par David Cameron qui recherchait désespérément des fonds chinois pour des projets fantaisistes. La décision de May était motivée par un manque de choix, pas par un sentiment de force.
Lorsque le World Wide Web a été inventé dans les années 1990, il était largement considéré comme l’annonce d’une nouvelle ère de coopération mondiale et de reconnaissance réciproque. L’autocratie et la tromperie tomberaient devant le poids des chiffres. La « fin de l’histoire » naîtrait un nouveau consensus libéral, alimenté par un échange ouvert d’informations.
Le prospectus était naïf et défectueux. Le meilleur de la nature humaine s’est battu contre le pire, une armée de fanatiques, de menteurs, de pornographes, de criminels et de trolls. Les nouveaux capitalistes se comportaient comme les anciens. Laissés à eux-mêmes, ils exploitent les marchés et connaissent une croissance vorace. Leur taille, leurs profits et leur pouvoir étaient si importants que personne n’osait les affronter. Certains doutent même que la confrontation soit possible.
La dernière arme contre eux est peut-être la plus cynique : la sécurité nationale, une excuse valable pour un autoritarisme bidon. Mais n’importe quelle raison vaut mieux que rien. Huawei et Google verront leurs ailes coupées. Des solutions de rechange verront le jour. Les législateurs nationaux seront encouragés à taxer et à réguler les choses. Il s’agit d’une industrie qui n’en est qu’à ses débuts. Mais la dissolution des géants de l’ère de l’information – comme à tout âge – est dans l’intérêt de l’ouverture et de la liberté. Trump pourrait se révéler un révolutionnaire accidentel.
Grève des médecins : Le SIMSP maintient la pression
Société - Le Syndicat Indépendant des Médecins du Secteur Public annonce la prolongation de sa grève nationale les 4 et 5 décembre 2024.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 202427.500 enfants en situation de handicap ont été scolarisés en 2024 (Naima Ben Yahya)
Société - La ministre de la Solidarité Naima Ben Yahya a annoncé que 19.000 personnes ont bénéficié d’aides techniques et médicales.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024La DGSSI alerte les bénéficiaires de l’aide sociale
Société - Ce faux site incite les utilisateurs à fournir des informations personnelles sensibles, notamment le numéro de la CIN ou de la carte bancaire.
Mbaye Gueye - 4 décembre 2024Smeia et BMW : partenaires officiels du FIFM
Société - Smeia, importateur exclusif de BMW au Maroc, célèbre sa 9ᵉ année en tant que transporteur officiel du FIFM.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Immigration en Italie : les Marocains en 3e position
Société - Avec 342.469 ressortissants en 2023, les Marocains représentent 7,8% de la population étrangère en Italie.
Farah Nadifi - 3 décembre 2024Le 1er Joumada II de l’an 1446 de l’Hégire, c’est aujourd’hui !
Société - Le 1er Joumada II de l'an 1446 de l'Hégire correspond au mardi 3 décembre 2024, a annoncé lundi le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Rédaction LeBrief - 3 décembre 2024Sekkouri présente une version modifiée du projet de loi sur le droit de grève
Société - Younès Sekkouri, annonce la suppression des articles interdisant la grève politique, alternée et solidaire.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024Le Groupe scolaire de Bourgogne ferme son établissement sans préavis
Société - La fermeture du groupe scolaire est attribuée à des problèmes juridiques signalés dès le début de l’année scolaire.
Mbaye Gueye - 2 décembre 2024L’ICESCO reconnaît le caftan comme patrimoine marocain
Manal Ben El Hantati - 14 juillet 2023Reconstruction d’Al Haouz : l’action s’accélère
Société - La première réunion du conseil de l’Agence pour le développement du Haut Atlas s’est tenue marquant le lancement officiel des travaux de reconstruction dans les régions touchées par le séisme d’Al Haouz.
Ilyasse Rhamir - 2 décembre 2024Un objet lumineux dans le ciel de Tanger
Société - Dans la nuit du 20 au 21 juin, vers 1h du matin, un phénomène lumineux dans le Nord du Maroc et le Sud de l'Espagne a attisé la curiosité des internautes.
Atika Ratim - 22 juin 2022Lalla Nouhaila Bouchentouf, fille de Lalla Asmaa, s’est mariée
Khansaa Bahra - 15 février 2021Rougeole : le Maroc face à la résurgence de la maladie
Société - Le Maroc connait l’apparition de plusieurs foyers de cas de rougeole, notamment dans les régions Beni Mellal, Souss Massa et Tanger.
Mouna Aghlal - 24 décembre 2024Le roi Mohammed VI préside une séance de travail sur la révision du Code de la famille
Société - Le roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Casablanca, une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024OPPO lance « Ftour Maa Hatim Ammor »
Khansaa Bahra - 29 avril 2021Réseaux sociaux : quels sont les favoris des Marocains en 2024 ?
Société - Trois réseaux sociaux du groupe Meta sont les plus utilisés quotidiennement au Maroc. Oui, mais lesquels?
Hajar Toufik - 3 juin 2024