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Le Maroc ne lésine pas sur les moyens pour moderniser ses infrastructures. En effet, lors de la séance plénière des questions orales de la Chambre des représentants dulundi 13 juillet, Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du Transport et de la Logistique, a avancé que le royaume compte investir 40 milliards de dirhams par an pour financer les différentschantiers deson département, indique Médias24. Ce budget, a-t-il précisé, concerne l’ensemble des projets relevant de ses domaines de compétence, et qui sont prévus pour la prochaine décennie.
Infrastructures hydrauliques
Amara a expliqué que son ministère se concentre actuellement sur des projets d’infrastructures hydrauliques, dans le cadre du « Programme d’eau potable et d’irrigation 2020-2027 », lancépar leroi Mohammed VI le 13 janvier 2020. Il a assuré que ce programme poursuivra ses travaux, et que les amendements du Projet de la loi de finances réctificative de 2020 ne vont pas l’affecter. «Le ministère est concerné par 61 milliards de DH pour le développement de l’approvisionnement en eau et par le renforcement de l’eau potable dans le milieu rural, en coordination avec d’autres ministères, pour un budget de 27 milliards de DH. Cela ne comprend pas les chantiers des petits barrages que nous allons lancer», a souligné le responsable.
Chantiers portuaires
En plus des projets hydrauliques, le ministère construit plusieurs ports, dont celui de Nador West Med, qui a nécessité un budget de 9 milliards de dirhams, et qui est en voie d’achèvement. De plus, pour la gestion du nouveau port de Kénitra Atlantique, la tutelle cherche à établir un partenariat public-privé, dont le coup s’élève à 5 milliards de dirhams. Pour ce qui est duprojet de construction du port Dakhla Atlantique, sa réalisation est toujours en cours, mobilisant un budget total de 10 milliards de dirhams.
De nouvelles liaisons ferroviaires
Concernant les chemins de fer, le ministère va créer deux connexions pour le transport de marchandises entre les ports de Nador et de Safi, rapporte LeDesk. Selon le site d’information, la premièreliaison coûtera 3,2 milliards de dirhams, tandis que la seconde bénéficiera d’un budget de 300 millions de dirhams. Quant au projet de la ligne ferroviaire Marrakech-Agadir, ce dernier est toujours enphase d’étude, soutient Amara.
650 millions de dirhams consacrés à la logistique
Enfin, les zones logistiques en cours de réalisationcoûteront plus de 650 millions de dirhams. Le ministre a ainsi annoncé le lancement des travaux d’une station logistique dans les environs de Aït Melloul. Ce chantier, couvrant une superficie de 172 hectares, nécessitera un investissement de 350 millions de dirhams. Selon les précisions de Amara, une deuxième station logistique s’étalant sur 18 hectares sera construite à Kénitra, tandisque celle deRas El Ma, prévue dans la région de Fès-Meknès, couvrira 100 hectares et coûtera 300 millions de dirhams.
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