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Ce lundi 13 juillet, citant une source officielle, le quotidien Le Matin a rapporté quele gouvernement marocain et l’institution de Bretton Woods négocient le lancement d’un programme de performance du secteur public financé par la Banque mondiale (BM) à travers un prêt de 300 millions de dollars. Selon un document de la BM, qui porte sur ce prêt, alors que la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement planche encore sur sa copie, la redéfinition de ce modèle «nécessite de repenser l’action et les services publics fournis aux citoyens (G2C), au secteur privé (G2B), voire entre les différentes composantes du gouvernement (G2G)».
Ce financement vise à accélérer les réformes de l’Administration et de l’action publique, l’une des grandes priorités du Projet de loi de finances rectificative 2020. Ce prêt devait être validé en avril dernier. Cependant, tenant compte de la crise due à la pandémie du nouveau coronavirus, le programme a été mis en attente.
Accordé au ministère de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’Administration, ce financement a pour objectif «d’améliorer la performance du secteur public, grâce à une transparence accrue, à l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et à l’efficacité des dépenses publiques». Il sera concrétisé à travers l’expansion de l’administration en ligne et l’utilisation de GovTech dans le secteur public, ajoute le quotidien, soulignant que la Banque mondiale estime que «les technologies peuvent accroître l’efficacité, la transparence et la qualité de la gouvernance», et «améliorer la confiance des citoyens dans l’Administration et leur satisfaction».
Selon la source du journal, le programme vise particulièrement à améliorer l’efficacité, la transparence, la responsabilisation et l’équité du gouvernement dans trois domaines via cette approche GovTech, notamment «l’utilisation et la production des données»,«l’administration fiscale» et«la gestion des dépenses et marchés publics».
Ce programme ambitionne d’augmenter la part des marchés publics attribués aux Petites ou moyennes entreprises (PME) ainsi que de faciliter leur accès à la commande publique. Ces ambitions s’alignent sur les objectifs du projet de loi de Finances rectificative. Notons que ce samedi 11 juillet, la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté la première partie du PLFR. Approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre, ce projet a fait l’objet d’une série d’amendements. Il vise à soutenir les mécanismes nécessaires pour accélérer la reprise des activités économiques au Maroc et préserver l’emploi. La Chambre des représentants tiendra deux séances plénières ce lundi 13 juillet pour examiner et voter la première partie de ce projet de loi.
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