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Le moins qu’on puisse dire, c’est que les ménages broient du noir. La crise sanitaire et économique a fait plonger le moral des Marocains à un niveau historiquement bas. L’indice de confiance mesuré par le HCP a chuté de 10,1 points d’un trimestre à l’autre pour s’établir à 65,6% sur la période d’avril à juin. Il est en baisse de 9,3 points par rapport au 2e trimestre 2019.
La crainte du chômage
En pleine tempête du coronavirus, 50% des ménages sondés indiquent une dégradation de leur niveau de vie au cours des douze derniers mois. Dans ce genre d’enquête, le ressenti sur le moment prend plus d’importance dans les réponses. L’arrêt de l’activité dans de nombreux secteurs ainsi que les mises en arrêt temporaire de travail et les pertes d’emplois influencent fortement les répondants. Le solde d’opinion des ménages sur leur niveau de vie au cours des 12 derniers mois est négatif à moins de 24,8 points. Par ailleurs, près de 9 ménages sur 10 prévoient une hausse du chômage.
Globalement, les inquiétudes des Marocains pour leur niveau de vie et pour l’emploi se sont exacerbées avec la crise du coronavirus. Cela a un impact direct sur leur propension à consommer et à épargner. 76% des ménages considèrent que le moment n’est pas opportun pour l’achat de biens durables. Tout le travail du gouvernement après la période du confinement sera notamment de rendre confiance aux ménages. Cela passe entre autres par le renforcement des mesures de soutien aux entreprises, puisque ce sont elles qui créent l’emploi. Le challenge aujourd’hui est qu’elles puissent maintenir leurs activités et préserver dans la mesure du possible les effectifs et éviter des licenciements massifs. Des aides directs au pouvoir d’achat ont été mises par les pouvoirs publics pour soutenir les ménages touchés par la crise. Le soutien au pouvoir d’achat se poursuivra sous diverses formes notamment dans les prochaines lois de finances.
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