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Les élections 2021 se préparent en amont, le département de l’Intérieur l’a bien compris. Mercredi, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a rencontré les secrétaires généraux des partis politiques. Lors de cette réunion, Laftit a promis que son département «œuvrera pour la réussite du processus électoral, en toute neutralité, tant au niveau de la préparation des scrutins que de leur tenue»,rapporte l’Économiste dans son édition du jeudi 9 juillet 2020.Il a également appelé les partis politiques à soumettre leurs propositions, en vue de préparer une mouture préliminaire des changements éventuels pouvant toucher le système électoral. Le ministre de l’Intérieur s’est dit «mobilisé pour examiner les questions relatives aux échéances électorales afin d’y trouver des solutions adéquates dans le cadre d’un débat responsable et transparent».
Un vote par carte nationale parmi les propositions
Début février 2020, les partis de l’Istiqlal et l’USFP avaient appelé à «accélérer l’ouverture du chantier des réformes politiques du système électoral dans le cadre du dialogue et de la concertation avec tous les acteurs politiques». L’Istiqlal avait d’ailleurs fait plusieurs recommandations à l’Exécutif. Nizar Baraka, secrétaire général du parti, avait suggéré un réexamen du cadre juridique des élections dans tous ses aspects : mode de scrutin, découpage électoral, seuil d’éligibilité, représentation des femmes et des jeunes, participation de la communauté marocaine à l’étranger… etc.
Pour sa part, l’USFP avait recommandé un vote par carte nationale afin de relever le taux de participation, jugé très bas par les partis politiques (43% en 2016, 37% en 2007). «Nous avons demandé à ce que le vote soit effectué avec la carte nationale, sachant que toute réforme demeure tributaire de celle de la masse des électeurs. Nous avons en outre proposé que le vote ait lieu le mercredi et appelé à revoir le mode de scrutin, car notre pays a besoin d’un véritable intermédiaire, en l’occurrence l’acteur politique opérationnel sur le terrain», déclaré Driss Lachgar, secrétaire général de l’USFP.
Rappelons que cette année 2020 sera une année électorale à tous les niveaux (législatives, communales et régionales). Toutes les institutions représentatives nationales feront peau neuve, qu’il s’agisse de conseils communaux, provinciaux ou régionaux.
Médias24 souligne que le coût de ces échéances électorales se situe entre 1,5 et 2 milliards de dirhams. Le site rappelle qu’en 2016, et rien que pour les législatives, le coût global avait été estimé à 1,2 milliard de dirhams, dont 250 millions de dirhams au titre de la contribution au financement des campagnes électorales.
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