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Le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques regroupant Bank Al-Maghrib, l’AMMC et l’ACAPS a tenu sa réunion annuelle le 6 juillet à Rabat. Cette année, la pandémie du Covid-19 s’est imposée comme le sujet phare à l’ordre du jour. Une première analyse de l’impact de la crise sur le secteur financier national accompagnera le rapport sur la stabilité financière. D’ores et déjà, les régulateurs se montrent rassurants.
«Les conclusions des réunions de concertation hebdomadaires des représentants du Comité tenues depuis le début de la crise sanitaire ainsi que les indicateurs de suivi qui n’ont pas jusqu’ici révélé d’inquiétudes particulières sur la stabilité financière», est-il indiqué dans le communiqué final.
Une période surmontable
Toutefois, le secteur financier ne sera pas épargné par la crise. Pour les banques et en dépit d’un ralentissement manifeste de l’activité prévue cette année, le crédit au secteur non financier progresserait de 1,9% et de 2,6% en 2021. Cette croissance sera soutenue par les différentes actions d’appui à la relance économique et aux mesures d’assouplissement de la banque centrale.
Pour rappel, Bank Al-Maghrib a baissé le taux directeur à deux reprises depuis le début de l’année pour le ramener à 1,5%. Par ailleurs, la banque centrale rassure sur la solidité du secteur. Les stress tests effectués en juin 2020 démontrent une résilience des banques au choc induit par la crise du Covid-19, estime Bank Al-Maghrib. Idem pour les compagnies d’assurances. Là aussi, les exercices de stress tests réalisés en mars 2020 laissent ressortir, à cette date, la résilience des entreprises d’assurances aux chocs sur le portefeuille actions et immobilier ainsi que ceux résultant de conditions macroéconomiques et techniques défavorables, notamment celles en lien avec la pandémie Covid-19.
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