Déficit budgétaire, investissements, soutien des entreprises… tout savoir sur le Projet de loi de finances rectificative 2020
La mise en oeuvre du Projet de loi de finances rectificative (PLFR) va bon train. Les orientations générales de ce projet ont été délibérées ce lundi lors du Conseil des ministres, présidé par le roi Mohammed VI à Rabat. Au cours de cette réunion, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances, et de la Réforme de l’Administration, a exposé devant le souverain le contexte de cette transition (impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie nationale, manque de pluviométrie et fluctuation des prix des matières premières).
Ce PLFR repose sur trois piliers essentiels : l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.
Le journal l’Économiste souligne dans son édition du mardi 7 juillet 2020 que le processus d’adoption du PLFR va s’accélérer par la tenue d’un Conseil de gouvernement (ce mardi à 17h), le dépôt du PLFR au Parlement et la présentation du ministre des Finances devant les deux Chambres. Une procédure bien accueillie par le quotidien Aujourd’hui le Maroc (ALM). Dans son éditorial de ce mardi, ALM estime que l’accélération de l’adoption du PLFR est «le seul moyen pour que le projet puisse être voté dans les temps et entrer en vigueur le plus tôt possible, car l’économie tout entière y est suspendue».
Le journal précise par ailleurs : «Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et la généraliser ? À condition, bien entendu, que cela ne se fasse pas au détriment de la qualité, de l’efficacité du travail des élus et de leur mission, entre autres, de contrôler les finances publiques.»
Récession de 5% et déficit budgétaire de 7,5%
Le Projet de loi de finances rectificative prévoit une récession de 5% contre une croissance de 3,7% prévue dans la loi de finances 2020.Le ministère des Finances table également sur un déficit budgétaire de 7,5% pour l’année 2020. Le budget général de l’État devrait, dans cette optique,reculer de 40 milliards de dirhams.
Par ailleurs, le gouvernement compte augmenter les investissements prévus dans lebudget général de l’État de 15 milliards pour atteindre 86 milliards de dirhams. L’objectif étant de redynamiser l’économie et préparer l’après Covid-19.
Soutien des entreprises
Dans le cadre de l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, ila été décidé d’allouer des fonds pour couvrir les risques des prêts garantis au profit de tous les segments d’entreprises, y compris les entreprises publiques, rappelleMédias24. Les produits « Relance TPE » et « Damane Relance« offriront des conditions avantageuses qui seront appliquées avec un taux d’intérêt maximum ne dépassant pas 3,5%, un délai de remboursement de 7 ans,deux ans de grâce et une garantie étatique entre 80% et 90%.
Pour le privé, l’État compte utiliser le reste des ressources du Fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus pour accompagner jusqu’à la fin de l’année les secteurs qui feront face à des difficultés. Parmi les objectifs fixés, la préservation de plus de 80% des salariés déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la régularisation rapide de la situation des employés non déclarés.
Aussi, il sera procédé à l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration à travers la simplification des procédures et des formalités administratives, notamment celles relatives au respect des délais maximums pour répondre aux demandes d’investissement. Un axe particulier concernera la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière, notamment à travers l’encouragement et la généralisation du paiement par téléphone mobile.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 202412-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur
Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe
Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador
Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette
Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.
Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024CNT : Hamid Bentahar réélu
Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.
Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024