Serait-ce la fin de la diversité des tarifs dansles établissements privés ? Une chose est sûre, le ministère de l’Éducation nationale a exprimé ce mardi sa volonté de réguler ce secteur. Lors de son intervention devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication, le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, a déclaré qu’un nouveau projet de loi régissant le secteur de l’enseignement privé est en cours d’élaboration. Ce dernier, qui devrait être présenté lors de la prochaine session d’automne au Parlement, prévoit la classification des établissements de l’enseignement privé selon leur taille, leurs équipements et le standard des services proposés (transport, restauration, activités parascolaires, enseignement des langues…).
C’est sur la base de ces données que seront fixés les frais de scolarité et d’assurance, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du jeudi 2 juillet 2020. Le ministre a souligné que l’amendement de la loi 06-00 régissant le secteur scolaire privé figure dans l’agenda de mise en œuvre de la loi-cadre de l’Éducation et de la Formation.
Selon lui, cet amendement sera présenté le 17 juillet à la Commission ministérielle chargée du suivi de la mise en œuvre de la loi-cadre et présidée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, souligne le journal Les Inspirations Éco. La même source précise qu’Amzazi comptait soumettre la nouvelle législation à l’institution législative à partir de la prochaine session parlementaire d’automne, mais les députés insistent pour accélérer la cadence d’examen et d’adopter les textes avant la fin de la session en cours.
Des frais d’assurance de 50 dirhams ?
Le ministre de l’Éducation nationale a jugé que les montants d’assurances exigés par les écoles étaient exorbitants, soulignant que ces derniers ne devraientpas dépasser la somme de 50 dirhams. Le ministre a également souligné que pour faire régner le principe de transparence écoles-gouvernement, les parents pourraient être contraints de payer les mois de vacances scolaires des salariés de l’institut.
Concernant le bras de fer qui a lié les parents d’élèves aux écoles durant cette période de confinement, le ministre a appelé les parents dont le revenu n’a pas été touché pendant la crise sanitaire à payer les frais de scolarité des mois du confinement aux écoles privées pour qu’elles puissent verser les salaires aux enseignants qui ont, selon lui, déployé des efforts considérables pour assurer l’enseignement à distance.
Pour rappel, la Fédération marocaine de l’enseignement et de la formation privés (FMEFP) et l’Alliance de l’enseignement privé au Maroc ont observé le mardi 30 juin une grève nationale à laquelle ont pris part plus de 2500 établissements. Ces derniers accusent le gouvernement de leur avoir tourné le dos alors que le secteur vit sa pire crise financière. Ils exigent aussi des explications quant à leur exclusion de la liste des activités considérées « en difficulté ».
Non à la migration massive vers le public
Certaines voix se sont levées ces dernières semaines parmi les parents d’élèves appelant à un transfert massif de leurs enfants du privé vers le public. Saïd Amzazi estime que cela ne serait pas une bonne idée, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc ce jeudi 2 juillet. «Une migration du secteur privé au public ne doit pas avoir lieu puisque cela voudrait dire que nous avons échoué à trouver une solution à cette crise. Dans ce cas, nous allons remettre en cause tout le parcours visant à réduire le nombre d’élèves par classe et d’améliorer la qualité de l’offre scolaire. Nous allons également mettre en péril l’architecture de l’enseignement privé», a dit le ministre.
Amzazi justifie sa décision en précisant que l’enseignement privé représente plus de 14% des élèves marocains, soit plus d’un million et 40.000 enfants, et que l’école publique n’est pas prête aujourd’hui à absorber des effectifs aussi importants.
Berkane lance son premier parking intelligent
Société - Le premier parking intelligent de Berkane a été officiellement inauguré ce mercredi à la place de la Marche Verte.
Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024Violence domestique : les mentalités changent-elles ?
Société - Une conférence à Guercif sensibilise la population aux dangers de la violence domestique et à son impact dévastateur sur la société et les individus.
Farah Nadifi - 11 décembre 2024Déclaration CNSS : un nouvel outil numérique
Société - Une solution numérique innovante sera déployée pour simplifier l’enregistrement des employés auprès de la CNSS.
Ilyasse Rhamir - 11 décembre 2024Averses sporadiques avec risque d’orages, flocons de neige et gelée
Société - Un froid intense persistera durant la nuit et en début de matinée, avec des températures minimales oscillant entre -5°C et 0°C.
Rédaction LeBrief - 11 décembre 2024Le gouvernement annonce une feuille de route pour l’emploi
Société - Aziz Akhannouch, a présidé ce mardi une réunion axée sur les mesures stratégiques en faveur de l’emploi.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Mobilité urbaine intégrée : un avenir prometteur pour le Maroc
Société - Lors du Rail Industry Summit, une table ronde dédiée à la mobilité urbaine intégrée a souligné les synergies industrielles et d’ingénierie entre bus, tramway et train.
Ilyasse Rhamir - 10 décembre 2024Barid Al-Maghrib accélère son virage écologique avec des cyclomoteurs électriques
Société - Barid Al-Maghrib poursuit sa transition écologique en renforçant sa flotte avec 190 cyclomoteurs électriques dédiés à la distribution de courrier et colis.
Rédaction LeBrief - 10 décembre 2024Rabat accueille un atelier sur la préservation du patrimoine africain en péril
Société - L'ICESCO abrite les travaux d’un atelier international sur « le retrait des sites historiques en Afrique de la Liste du patrimoine en péril ».
Mbaye Gueye - 10 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Baignade : entre amusement et drames
Société - Cet été est marqué par une forte chaleur dans toutes les régions du Maroc. Les plages deviennent le seul refuge des Marocains et des touristes pour se rafraîchir. Cependant, les activités aquatiques peuvent des fois se transformer en drame.
Khadija Shaqi - 16 août 2022Confidences à Allah
Société - Confidences à Allah est un monologue fiévreux, enragé et plein d’humour d’une jeune fille du Maghreb qui tente d’échapper à l’enfermement.
Rédaction LeBrief - 29 mars 2024