La pandémie du coronavirus continue d’afficherune tendance baissière au Maroc. Le ministère de la Santé fait état ce mardi matin 30 juin de 95 nouvelles contaminations (pour un total de 12.385), 6 guérisons (8839), pas de nouveaux décès (225), 89 nouveaux cas actifs (3321) et 9371 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19 (659.895). Le taux de guérison du royaume a atteint 71,37%, tandis que celui de mortalité s’élève à 1,82%. Casablanca-Settat reste la région où le nombre d’infections est le plus élevé, avec 27,67% du nombre total de cas dans le pays, suivie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (17,88%), Rabat-Sale-Kénitra (15,82%), Marrakech-Safi (15,64%) et Fès-Meknès (10,1%).
Le gouvernement dément le lancement d’une 3e phase de déconfinement
Depuis quelques jours, certains réseaux sociaux affirment qu’un nouveau reclassement des villes des zones 1 et 2, dans le cadre de l’assouplissement progressif des mesures du confinement, aura bientôt lieu. Dans sa livraison du jour, Le Matin rapporte que le gouvernement a fortement condamné cette rumeur et l’a démentie, soulignant qu’en cas de changement du classement desdites zones, ce sont les canaux officiels qui vont l’annoncer. Saad Dine El Otmani, chef de l’Exécutif, a de son côté confirmé sur son compte Twitter que cette information est bien une Fake News. «Ces jours-ci, il y a certaines informations qui courent sur les réseaux sociaux et sur des sites électroniques autour d’un nouvel allègement du confinement sanitaire et un reclassement des villes et régions dans les zones 1 et 2. Il s’agit d’informations factices, car il n’y a aujourd’hui rien de nouveau à ce sujet, et toute décision dans ce sens sera annoncée, après une évaluation de la situation, via un communiqué officiel et par la voie de canaux officiels», a-t-il martelé.
L’importance du port du masque de protection
Alors que le royaume poursuit son plan de déconfinement progressif, un relâchement quant au respect des mesures préventives a été constaté, notamment le non-port du masque de protection. Selon Aujourd’hui le Maroc, qui cite Kahdija Moussayer, présidente de l’Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) et spécialiste en médecine interne, le refus de porter une bavette,bien que ce soit psychologiquement compréhensible, reste très dangereux pour la santé. La spécialiste explique qu’une étude américaine récente a prouvé que «cette mesure de protection a considérablement réduit le nombre d’infections» dans des pays étrangers, notamment en Italie (-78.000 cas entre le 6 avril et le 9 mai) et à New York (-66.000 cas entre le 17 avril et le 9 mai). La même étude affirme que «les autres mesures d’atténuation comme la distanciation sociale ne suffisent pas à protéger le public». Et de conclure que «le port de masques en public correspond au moyen le plus efficace de prévenir la transmission interhumaine, et cette pratique peu coûteuse, en conjonction avec l’éloignement social simultané, la quarantaine et la recherche des contacts, représente l’opportunité de combat la plus probable pour arrêter la pandémie».
La pandémie «s’accélère» selon l’OMS
Lors d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’agence à Genève, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général (DG) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déploré que la pandémie du coronavirus s’accélère dans le monde. Il souligne que cette exacerbation fait suite à la relance des activités économiques dans plusieurs pays. «Nous voulons tous que cela se termine. Nous voulons tous reprendre nos vies, mais la dure réalité est que ce n’est même pas près d’être terminé», a lancé Ghebreyesus ce lundi 29 juin. SelonLe Parisien, le virus a jusqu’à présent infecté plus de 10,1 millions de personnes dans le monde et tué plus de 502.000 autres, notant que plus de 60% des nouveaux cas quotidiens ont été signalés aux États-Unis et dans les pays de l’Amérique Latine.
Pour le DG de l’OMS, il est impératif de mettre en place des outils de traçage des contaminations, d’isoler les malades et d’imposer de nouveau le confinement, si la situation dégénère. Il a indiqué que 6 mois après la déclaration de cette pandémie, et faute demise au point d’un vaccin contre le virus, le monde doit s’en tenir aux dispositifs préventifs qui ont porté leurs fruits : les opérations de dépistage massives, le confinement, la quarantaine et le respect des mesures d’hygiène.
Enfin, Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé les pays à échanger surleurs expériences respectives dans la lutte contre le virus, ajoutant que le «manque de solidarité mondiale» a aggravé la crise sanitaire. «Le pire est encore à venir, car de nombreux pays et dirigeants mondiaux restent divisés sur la manière de combattre le virus. Et c’est pourquoi nous devons unir nos efforts et lutter ensemble contre ce dangereux virus», a-t-il conclu.
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