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Dimanche 28 juin, Paul Gosar, député républicain à la Chambre américaine des représentants, invité de l’émission de Medi1 TV « Avec le Maroc depuis Washington », a appelé l’administration Trump à «dénoncer» le Front Polisario et à établir une position officielle sur la question du Sahara. Soulignant que le Polisario «épouse une idéologie marxiste», il a indiqué que son pays ne peut pas rester neutre. Il a donné l’exemple de la politique de Washington à l’égard de l’Iran, affirmant que l’administration Trump «a stoppé le flux de fonds vers Téhéran et imposé un embargo commercial qui a nui à l’économie iranienne». «Dans cette même logique, la parole doit aller de pair avec l’action sur le terrain. Il nous faut garantir la reddition des comptes», a-t-il déclaré.
Saluant le solide partenariat entre le Maroc et les États-Unis, Gosar a déclaré que la coopération bilatérale des deux pays «constitue un pilier des relations diplomatiques, par sa contribution à la paix et à la stabilité». Le Maroc est l’un des pays avec lesquels les États-Unis entretiennent d’excellentes relations en matière de coopération sécuritaire, a-t-il poursuivi. En effet, le royaume est «extrêmement actif dans la lutte contre le terrorisme et contre les idéologies extrémistes aux côtés de la promotion des valeurs de tolérance religieuse», a-t-il précisé. Cette déclaration fait écho aux affirmations du rapport annuel sur le terrorisme dans le monde, publié par le département d’État américain au titre de l’année 2019. Dans ce document, le Maroc, qui participe activement à la lutte contre le terrorisme à l’échelle nationale et internationale, a été cité comme exemple.
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