Pendant le confinement obligatoire, instauré au Maroc pour contenir la pandémie du coronavirus, plusieurs scientifiques, startups, scientifiques et chercheurs ont décidé de mettre leurs compétences à contribution dela lutte contre ce virus. Ainsi, plusieurs technologies ont été développées par des Marocains pour contenir, voire même mettre fin, au Covid-19. Voici les principales innovations qui ont vu le jour pendant cette période de crise.
Un masque intelligent
Compte tenu du rôle des masques dans la protection des citoyens contre le coronavirus, un groupe d’ingénieurs et de médecins marocains a inventé un masque intelligent qui permet aux utilisateurs de détecter les personnes contaminées. Une première version du masque intelligent pour la détection automatique du virus à distance (MIDAD) a déjà été lancée fin avril 2020 par le groupe. Ce dernier a en outre inventé une application de traçage, appelée Trackorona, optimisant l’utilisation du produit. Elle dispose d’un algorithme permettant de prédire et de diagnostiquer le virus. Le MIDAD dispose également d’une carte et de capteurs permettant de mesurer la température et l’humidité pour calculer la pression du cycle respiratoire ainsi que la quantité d’oxygène dans le sang. Médias24 précise que «ce dispositif estlavable, réutilisable et désinfectable», soulignant que«l’intérêt de ce dispositif est de “prédétecter” une possible infection. Ce n’est pas un test de diagnostic comme le PCR utilisé dans les laboratoires. Il sert plutôt à orienter les gens qui ont des symptômes pour aller faire le test».
Un respirateur artificiel
Avec l’appui du ministère de l’Industrie, un collectif, composé de plus de 20 entreprises des secteurs de l’ingénierie, de l’aéronautique, de l’automobile et de l’électronique, a coordonné avec ses membres afin de créer «une nouvelle génération de respirateurs en rupture avec les versions existantes». Ce respirateur 100% marocain «assimile plus d’intelligence de monitorage, de suivi et de sécurité (multicapteurs, alarmes, recueil et traitement des données…), et permet une ventilation mécanique sécurisée», explique Médias24. La même source soutient que l’appareil dispose d’un mécanisme «permettant de maîtriser la pression expiratoire etla pression de fin d’expiration positive (PEEP) ainsi que d’éviter la ré-inhalation du CO2». Le collectif explique que ce respirateur bloque l’inspiration tout en maîtrisant l’expiration du patient, et ce en créant une pression de plateau stabilisée. De plus, un Comité scientifique de médecins réanimateurs civils et militaires, désigné par les départements de la Santé et de l’Industrie, a testé en conditions réelles et approuvé cette machine, qui fait actuellement l’objet d’un dernier examen au niveau des laboratoires CERIMME et CETIEV.
Un thermomètre infrarouge
Actuellement, le Maroc importe tous ses thermomètres infrarouges de l’étranger, mais une nouvelle invention permettra aux institutions et aux entreprises du pays d’utiliser des équipements fabriqués localement. Ainsi, la startup marocaine Nextronic a conçu le premier thermomètre infrarouge 100% marocain, dans le cadre des efforts nationaux visant à freiner la propagation du Covid-19, indique L’Opinion. Les ingénieurs chargés de ce projet ont présenté leur produit, le samedi 27 juin, à Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, qui a affirmé la disposition de son ministère à soutenir la production de cet appareil. Selon le ministre cette invention respecte les normes internationales et est disponible à des prix compétitifs. Elalamy a profité de cette occasion pour encourager les Marocains à innover, assurant que son département donnera la priorité aux produits marocains, pour autant qu’ils soient de haute qualité. «Les orientations du souverain sont très claires. Nous devons donner la chance aux Marocains. Les Marocains doivent disposer de leurs propres capacités sans dépendre de personnes. L’ambition que le roi Mohammed VIa pour le royaume est énorme et elle ne peut être réalisée que par les enfants du pays», a-t-il soutenu.
Un dispositif de dépistage de nouvelle génération
Aya PCX XR, un dispositif de dépistage de nouvelle génération, a été réalisé par la startup marocaine Aya Projects. Cet appareil, le premier de son genre dans le monde, permet d’effectuer les deux tests de dépistages dont les résultats sont les plus précis et les plus reconnus disent les professionnels de la santé. Les experts d’Aya Projects ont développé cette machine en deux versions : la première réalise 16 tests toutes les 3h30, tandis que la deuxième peut en effectuer jusuqu’à 48 en 3 heures, rapporte Le Matin. «Cette invention mesure la réaction en chaîne par polymérase quantitative qui permet d’évaluer la quantité d’ADN du virus» et analyse les «données issues de radiographies pulmonaires grâce à l’intelligence artificielle», indique le journal. Et d’ajouter ce dispositif compte un modèle d’apprentissage automatique (Machine Learning), qui lui permet de diagnostiquer le virusavec un taux de confirmation de 97%. Selon Mounir Filali, docteur en biologie, qui a contribué à la réalisation de ce produit, ce dernier «peut également être utilisé pour diagnostiquer d’autres maladies telles que l’Ebola, Zika, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-Cov) et le syndrome respiratoire aigu sévère».
L’application de traçage Wiqaytna
Avec le soutien de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), les ministères de la Santé et de l’Intérieur ont lancé il y a trois semaines l’application de suivi du Covid-19 Wiqaytna. Depuis, cette dernière a été téléchargée plus de 2 millions de fois, affirmant ainsi son succès auprès des Marocains. Cette solution, disposant d’une technologie Bluetooth, surveille les déplacements des utilisateurs et les avertit en cas de contacts avec un autre utilisateur infecté,explique Aujourd’hui le Maroc. Le département de Khalid Aït Taleb s’est félicité du succès de cette application, soulignant que bien que son installation sur les téléphones des citoyens soit totalement facultative,elle représenteun outil clé dans la détection des contaminations, surtout que les contacts inter-personnes vont devenir plus fréquents en cette phase d’assouplissement des mesures du confinement.
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