Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
C’est un véritable scandale qui a éclaté dans la scène politique nationale. Mustapha Ramid, ministre des Droits de l’Homme, et Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, n’auraient pas déclaré des salariés de leur cabinet d’avocats à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).
Le magazine hebdomadaire Telquel rapporte, dans son édition du vendredi 26 juin, que tout a commencé par un enregistrement audio diffusé sur WhatsApp, dans la soirée du jeudi 18 juin. Une source anonyme y accuse le ministre, réputé très proche du Chef du gouvernementn de ne pas avoir accordé «les droits légaux à la secrétaire de son cabinet d’avocat à Casablanca», et particulièrement « sa non-déclaration à la CNSS ». Annonçant le décès de l’employée après une longue maladie, l’audio précise que la disparue a officié pendant plus de vingt ans auprès du ministre. L’enregistrement s’est propagé à grande vitesse sur les réseaux sociaux.
Le lendemain, un des avocats du cabinet de Ramid déclare que les membres du cabinet ne savaient pas que la secrétaire de Ramid n’était pas déclarée à la CNSS et ne l’auraient découvert que l’année dernière, rapporte la même source. «Monsieur Ramid avait ordonné son inscription à partir de la date de son entrée au cabinet, tout en assumant toutes les obligations, y compris les amendes nécessaires. Mais elle avait dit non, notamment en refusant de nous donner le numéro de sa carte nationale», déclare l’avocat de Mustapha Ramid.
En ce qui concerne le ministre de l’emploi Mohamed Amekraz, il est accusé de ne pas avoir déclaré deux employés de son cabinet à Agadir. Selon Hespress FR, Amekraz a refusé de répondre à une question orale dans ce sens posé par Omar Balafrej, député FGD, dans l’hémicycle de la Première chambre. Le site souligne que «si le premier (Mustapha Ramid) a failli à son devoir de défenseur des droits de l’Homme, le second (Mohamed Amekraz) a pour mission de veiller au strict respect de la loi du travail dans les entreprises et les administrations».
L’affaire aurait chamboulé les travaux des députés parlementaires. Les élusdu PPS et du PAM, ainsi que des Conseillers de l’Union Marocaine de Travail (UMT) et de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), auraient demandé aux deux ministres de déposer leur démission. Un député du PAM, aurait même appelé à ce que le cabinet psychiatrique du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, soit à son tour contrôlé pour s’assurer qu’il n’a pas également violé la loi.
Temps de lecture : 3 minutes
RGPH 2024 : ce que les enquêteurs vont vous demander !Dix ans après le recensement de 2014, les Marocains participent à la septième édition. Celle-ci a débuté dimanche dernier. Alors que cette o… |
Crise climatique : quelle influence sur la migration?Ils sont nombreux les présidents et chefs de gouvernement à fermer les yeux pour des besoins électoralistes sur la fameuse question du chang… |