L’explosion du nombre de contaminations au coronavirus la veille du début de la deuxième phase du déconfinement, risque de compliquer le processus entamé par le gouvernement. En seulement 24 heures, le Maroc a recensé 563nouvelles infections, 2 décèset 500 nouveaux cas actifs contre 61 guérisons et 16018 personnes confirmées non porteuses du Covid-19. Selon le ministère de la Santé, entre le mardi 23 et le mercredi 24 juin, 168 cas ont été signalés dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra (total 231), 146 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (1694), 112à Rabat-Salé-Kénitra (1773), 99à Casablanca-Settat (3156), 20 à Marrakech-Safi (1803), 14 à Fès-Meknès (1150), 3 à Béni Mellal-Khénifra (139),2 à Guelmim-Oued Noun (70) et 1 à Souss-Massa (91). Le bilan national est désormais de 10907 personnes atteintes du virus, 8468 rémissions (77,64%), 216décès (1,98%), 2223 patients en cours de traitement (20,38%) et 580850 cas exclus après des tests négatifs au coronavirus.
Lancement d’une enquête judiciaire portant sur le foyer de Lalla Mimouna
La recrudescence de la pandémie du coronavirus au Maroc est principalement liée au cluster détecté, le vendredi 19 juin, au niveau de trois unités de conditionnement de fruits rougesà Lalla Mimouna. Afin de déterminerles causes et les circonstances de la propagation du virus dans cette commune, le procureur de la Cour d’appel de la province de Kenitra a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire le mardi 23 juin. Après l’investigation administrative de la commission mixte des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Agricultureet du Travail, l’affaire a été confiée à la brigade nationale de la Gendarmerie royale, rapporte Médias24. L’objectif de cette dernière est désormais d’identifier les infractions pénales qui ont causé la contamination de plusieurstravailleurs agricoles, ainsi que les aspects denégligence des dispositifs de prévention des mesures barrières instaurées par les autorités publiques, lors de l’état d’urgence sanitaire.
Le même jour, la Fédération marocaine des fruits rouges a dénoncé que son activité fait l’objet depuis quelques jours «d’intimidation des médias, de désinformation de l’opinion publique et de ciblage du secteur», indique EcoActu. Dans un communiqué de presse, daté du 23 juin, la Fédération a souligné qu’elle «poursuit son implication active dans la campagne nationale de lutte contre la pandémie de Covid-19 conformément aux Hautes Directives Royales, en organisant des campagnes de sensibilisationau sein des unités de production et de conditionnement au profit des travailleuses et des travailleurs du secteur». Toutefois, nos confrères soutiennent que «les faits sont là et l’enquête ouverte par le ministère de l’Intérieur devra déterminer les responsabilités de tout un chacun».
Lyoubi craint une 2e vague du Covid-19
Contacté par LeSiteInfo, Mahamed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, a exprimé ses préoccupations quant à une nouvelle vague d’exacerbation de la pandémie du coronavirus après l’assouplissement des mesures préventives ce jeudi 25 juin. Il a souligné que l’apparition de nouveaux clusters familiaux et industriels serait inévitablesi les dispositions sanitaires préconisées par l’État sont «jetées aux oubliettes». Toutefois, il a assuré que les autorités compétentes ont déjà prévu ce risque et ont préparé le nécessaire pour éviter une éventuelle expansion du virus.
De plus, tout en évoquant le cas de Lalla Mimouna, Lyoubi a avancé que le département de la Santé «a pris la ferme décision d’imposer de nouvelles mesures auxquelles seront assujetties les unités industrielles pour poursuivre leurs activités», notamment la distanciation physique et le port obligatoire des masques de protection. Concernant les espaces ouverts, les plages et les stations balnéaires, il a soutenu que le risque y est minime «car le virus ne se transmet pas par l’air». Le directeur de l’épidémiologie a en outre exhorté les citoyens à faire preuve de vigilance dans les lieux clos.
Transport : les documents qu’il faut présenter au contrôle
Dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement de la nation, «les activités de transport en commun des voyageurs par autocars et du transport touristique redémarrent à partir du 25 juin», précise Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du jour. Afin que cette reprise se fasse en toute sécurité et qu’elle n’aggrave pas la crise sanitaire que vit le pays, le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a émis un certain nombre de conditions, qu’il a énuméré dans un communiqué de presse :
- Présentation d’autorisations : tous les transporteurs touristiques et les professionnels du transport en commun de voyageurs par autocars doivent obtenir une attestation exceptionnelle, paraphée et signée, et les garder à bord de leurs véhicules pourd’éventuelcontrôle sécuritaire.
- Respect des trajets et des lignes prédéfinis :des lignesde transports entre leszones 1 et 2 ainsi quedes horaires de voyages ont été soulignés dans les fiches de trajet remises aux professionnels du transport en commun et touristiques. L’embarquement depuis certainspoints de la zone 2 est interdit, saufsi le voyageur présenteun ordre de mission, ou une autorisation exceptionnelle, fournie par les autorités locales pour justifier son déplacement.
- Se conformerà 50% de capacité etprésentation de la CIN : tous les véhicules de transport en commun et touristiques doivent opérer avec maximum 50% de leur capacité, et doivent relever lors de chaque voyage les informations des passagers (numéro de la carte d’identité nationale, nom et prénom, numéro de téléphone).Ces informations doivent être regroupées dans des listes et devront être faites en 3 copies, pour le responsable de la gare routière, le conducteur de l’autocar et le guichet (bureau de vente de tickets). Ces listes doivent également être actualisées à chaque point d’embarquement.
Enfin, le journal indique que le ministère a mis à la disposition des acteurs du transport et des citoyens le numéro 4646 pour répondre à leurs questions ou pour déposer leurs plaintes concernant les violations observées.
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