Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
L’un des moteurs, sinon le principal moteur de la croissance marocaine, qu’est la consommation des ménages, va lourdement pâtir de la pandémie et de la baisse des revenus. La baisse de la demande a aussi un effet sur les prix. En mai, l’indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,2% sur un mois et par rapport à la même période en 2019. Cependant, les composantes du panier se sont comportées différemment.
L’évolution de l’IPC
Sur 1 mois, les prix des produits alimentaires ont baissé de 0,6%. Cette baisse recouvre une diminution de 2,5% des prix des légumes, de 0,6% des « poissons et fruits de mer »et les « fruits »et de 0,5% des « viandes ». Par contre, les prix sont demeurés stables pour le café, le thé, le sucre, le miel.
Dans la catégorie des produits non alimentaires, l’inflation a été de 0,1% d’un mois à l’autre avec une baisse de 0,9% des prix des carburants contre une stagnation des frais de santé. Par rapport à mai 2019, les frais de transport ont diminué de 7,3% par rapport à mai 2019 alors que les prix de l’enseignement et dans la restauration et l’hôtellerie ont enregistré des hausses respectives de 3,2% et 1,2%. En moyenne les prix à la consommation ont augmenté de 1% depuis le début de l’année. Par ville, les prix se sont nettement écartés de la moyenne nationale à Guelmim (+2,5%), Al Hoceima (+2,1%), Tanger (+1,7%). Ils se situent dans la moyenne à Casablanca, Agadir, Rabat, Errachidia alors qu’ils sont stables depuis le début de l’année à Kénitra.
La cible d’inflation de la banque centrale est de 2%. Pour l’ensemble de l’année, Bank Al-Maghrib prévoit une inflation à 1%. Les prix progresseraient dans les mêmes proportions en 2021. L’inflation sous-jacente qui exclut les produits à prix volatils et les produits réglementés s’établirait respectivement à 0,8% en moyenne en 2020 et 0,7% en 2021.
Temps de lecture : 2 minutes
Tomates : en 20 ans, le Maroc a multiplié par 1.400 ses exportations vers le Royaume-UniAu cours des deux dernières décennies, le paysage du marché britannique de la tomate a connu des transformations spectaculaires. Celles-ci o… |
Zoom sur les défis économiques du Maroc, selon l’OCDEL'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié sa première étude économique dédiée au Maroc. Ce rapport, qui … |
Le Maroc face à la validation des acquis (VAEP)Nombreuses sont les personnes dont les compétences ne sont plus à démontrer, mais dont l’absence d’un diplôme bloque leur évolution de leurs… |
Pastèques : Maroc, deuxième fournisseur de l’UELa culture de fruits telle que la pastèque, grande consommatrice d’eau, est interdite dans plusieurs régions du Maroc en raison du stress hy… |
Le Maroc se hisse dans le Top 3 des destinations commerciales en AfriqueDans ce classement prestigieux, qui prend en compte les performances économiques et l'attractivité numérique des pays sur la période de 2021… |
Fruits et légumes : le Maroc dans le top cinq des exportateurs mondiauxLe Maroc a réussi une véritable prouesse sur le plan agricole. Malgré un stress hydrique qui dure depuis plusieurs années, le Royaume est pa… |
Conseil de la concurrence : les points clés du rapport annuel 2023Le rapport annuel 2023 du Conseil de la concurrence souligne les efforts importants réalisés en matière de régulation des marchés et de cont… |
MAFTA : accord stratégique ou désillusion économique pour le Maroc ?L'accord de libre-échange entre les États-Unis et le Maroc (MAFTA) continue de positionner le Royaume comme un bénéficiaire unique sur le co… |