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Alors que le pays a entamé son processus de déconfinement le 11 juin et qu’il s’apprête à démarrer dans deux jours (20 juin) sa deuxième phase d’allégement des restrictions en vigueur, la pandémie du coronavirus ne semble toujours pas régresser. Le ministère de la Santé fait état, ce jeudi 18 juin,de 77 nouvelles contaminations, de 48 guérisons, de 17134 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19 et de 29 patients en cours de traitement. Le bilan épidémique national s’élèveainsi à 9074infections, 8041 rémissions, 213 décès, 479873 personnes confirmées non porteuses du virus et 820 cas actifs. Les régions qui ont signalé les nouvelles contaminations sont Tanger-Tétouan-Al Hoceïma(+28), Rabat-Salé-Kénitra(+19), Casablanca-Settat(+18), Marrakech-Safi(+7), Fès-Meknès(+1), l’Oriental(+1), Béni Mellal-Khénifra(+1), Guelmim-Oued Noun(+1) et Laâyoune-Sakia El Hamra(+1). La tutelle a également précisé que le taux de mortalité du royaume a atteint 2,35%, et que celui des guérisons est de 88,62%.
En outre, en réponse à la rumeur qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et qui avance que le département de Khalid Aït Taleb aurait acheté des tests de diagnostic rapide dont la date de validité a expiré, le ministère de la Santé a publié un démenti. Dans un communiqué de presse, daté du 17 juin, la tutelle a dénoncé cette allégation, précisant que tous les tests sérologiques acquis sont de haute qualité et conformes aux normes internationales. Et d’ajouter que la date de leur expiration était comprise entre trois mois et un an au moment de leur réception. Selon 2M, le ministère de la Santé a martelé que ces accusations sans fondements portent préjudice aux différents cadres du département et ne cherchent qu’à «minimiser les grands efforts déployés par la tutelle afin d’endiguer la pandémie du coronavirus».
Exacerbation de la crise sanitaire dans le monde
Au niveau mondial, la pandémie du coronavirus a atteint 8512166contaminations, 4455639 guérisons et 453426 décès. Aujourd’hui les pays les plus touchés par le virus sont les États-Unis etle Brésil. Ces nations, qui enregistrent les nombres les plus élevés en termes de mortalité, poursuivent cependant leur déconfinement progressif. D’après RTL, en seulement 24 heures le pays de l’oncle Sam a recensé 1040 morts et reste le pays le plus endeuillé parle Covid-19, avec plus 120230 décès et près de 2246676 infections. De son côté, également pendant les dernières 24 heures, le Brésil a signalé 1469 nouveaux décès, pour un bilan total de 46842 morts et de 965512 cas confirmés. Aussi, la pandémie continue de faire rage au Royaume-Uni (42288 morts), en Italie (34514 morts) et en France (29575 morts), déplore l’université Johns Hopkins.
Par ailleurs, Le Monde nous apprend que la Chine et l’Inde font face à une expansion rapide du virus. Ce jeudi 18 juin, le ministère de la Santé chinois a annoncé l’identification de 186 nouvelles personnes atteintes du Covid-19, dont 41à Pékin. Soulignant que la situation est «extrêmement grave» dans le pays, il a soutenu qu’un nouveau foyer de contagion a été détecté dans la capitale. Le journal explique que c’est le «marché de gros de Xinfadi, principal lieu d’approvisionnement en fruits et légumes de cette ville», qui serait à l’origine de cette monté en flèche des contaminations. Pouréviter unedeuxième vagueépidémique, les autoritéssanitaires ont procédé à «une vaste campagne de dépistage des habitants et de désinfection des restaurants». De nouvelles mesures ont également été adoptées, notamment la mise en quarantaine d’une trentaine de zones résidentielles, la fermeture des écoles jusqu’à nouvel ordre etla suspension des voyages «non essentiels» en dehors de Pékin.
En outre, bien que le confinement obligatoire ait porté ses fruits dans plusieurs pays dans le monde, il n’a toutefois fait qu’envenimer les choses en Inde. Le quotidien français explique que cette démarche a privé des millions d’Indiens de leurs emplois, les obligeant«à voyager des centaines de kilomètres, souvent à pied, pour rejoindre leur village d’origine», au risque de répandre davantage le virus. Le pays compte désormais plus 377122contaminations au Covid-19 et 12501 morts. Le Mondedéplore qu’alors que «certains hôpitaux indiens ont mis en place des listes d’attente pour les patients Covid, d’autres structures vendent à prix d’or leurs derniers lits disponibles».
Nouvelle volte-face de l’OMS
Ce mercredi 17 juin, lors d’une visioconférence à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé «l’arrêt des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine en tant que traitement potentiel des malades du Covid-19 hospitalisés», rapporte L’Observateur ce jeudi. L’agence onusienne a expliqué sa décision en soutenant que la molécule antipaludéenne ne réduit pas le taux de mortalité du coronavirus. «Les preuves internes apportées par l’Essai Solidarity/Discovery, les preuves externes apportées par l’Essai Recovery et les preuves combinées apportées par ces deux essais largement aléatoires, mises ensemble, suggèrent que l’hydroxychloroquine – lorsqu’on la compare avec les traitements habituels des patients hospitalisés pour le Covid-19 – n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients», a déclaré docteure Ana Maria Henao Restrepo, de l’OMS. La même source rappelle que les études précitées avaient pour objectif d’évaluer l’efficience de quatre traitements pour soigner le nouveau coronavirus dans le cadre d’un essai plus global du nom de Solidarity. Henao Restrepo a conclut que «sur la base de ces analyses et de l’étude des preuves produites (…), après délibérations, il a été conclu que le bras de l’hydroxychloroquine sera retiré de l’essai Solidarity».
Notons que le Maroc a adopté le protocole de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints du Covid-19 en mars 2020. Reste maintenant à savoir si ce protocole va être retiré ou pas dudit traitement.
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