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La conjoncture exceptionnelle a poussé Bank Al-Maghrib à réduire de 0,5 point le taux directeur après une baisse de 0,25 point en mars dernier. Le taux directeur est donc ramené à 1,5%. C’est l’une des informations importantes de la réunion du conseil de la Banque centrale de ce mardi. Outre cette décision, la Banque centrale va libérer intégralement le compte de réserve au profit des banques. Celles-ci avaient l’obligation d’avoir en permanence un certain niveau de dépôts auprès de la banque centrale. La réserve obligatoire représentait 2% des dépôts éligibles. Elle est donc ramenée à 0%.
Aide au financement de la relance
Rappelons qu’en dehors de la baisse du taux directeur en mars dernier, l’institution avait pris des mesures pour accroître les liquidités sur le marché. Elle a élargi les instruments de refinancement des banques. Dans le même sens, elle a mis en place des dispositions spécifiques pour fournir un appui au refinancement des banques participatives et aux associations de microcrédit. «Ces nouvelles décisions, conjuguées aux différentes mesures d’assouplissement déjà mises en œuvre, notamment l’élargissement du collatéral éligible à ses opérations de refinancement, le renforcement de ses programmes non conventionnels, ainsi que l’allègement temporaire des règles prudentielles, devraient contribuer, avec celles prises par le Comité de veille économique, à atténuer l’impact de la pandémie et à soutenir la relance de l’économie et de l’emploi», estime Bank Al-Maghrib. Par ailleurs, elle indique qu’elle veillera à ce que les banques transmettent la baisse du taux directeur au taux débiteur.
Les nouvelles prévisions de croissance
Les nouvelles prévisions de Bank Al-Maghrib aboutissent à un recul de 5,2% du PIB sous l’effet conjugué de la sécheresse et des restrictions pour limiter la propagation du Covid-19. C’est la récession la plus forte depuis 1996. La valeur ajoutée agricole connaîtrait un recul de 4,6%, avec une récolte céréalière estimée par le Département de l’Agriculture à 30 millions de quintaux, et celle des activités non agricoles diminuerait de 5,3%. En 2021, la croissance rebondirait à 4,2%, avec une augmentation de la valeur ajoutée agricole de 12,4%, sous l’hypothèse d’une production céréalière de 75 millions de quintaux, et d’une amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,1%.
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