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Le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) a livré son plan de relance économique post-Covid-19. Ce programme a été élaboré par une commission interne, formée de plusieurs experts et économistes. Il a pour objectif de protéger et assurer le bon fonctionnement des entreprises et préserver les emplois. Pour le PAM, l’encouragement à la consommation du « Made in Morocco »représente ainsi l’un des principaux leviers sur lesquels devrait s’articuler la stratégie de l’État en cette période de crise, rapporte les Inspirations éco dans son édition du lundi 15 juin 2020.
Les membres du PAM précisent, par ailleurs, que les propositions à moyen et long termes «nécessitant un changement de vision et de concept» seront proposées ultérieurement. Dans une interview accordée à Le360, Adib Benbrahim et Abdellah Serhane, ont invité le gouvernement à établir une loi rectificative qui soit en mesure d’amortir dès à présent le choc de la crise, en se tournant vers un soutien conséquent, via les banques, en faveur des petites et moyennes entreprises (PME).
Celle-ci devrait inclure non seulement les prévisions ajustées des recettes fiscales et des dépenses révisées, mais également refléter les économies budgétaires réalisées principalement en matière de facture énergétique, suite aux écarts enregistrés entre les hypothèses retenues lors de l’élaboration de la loi de Finances 2020 et les cours actuels.
Éviter l’endettement
Le PAM invite le gouvernement à réfléchir de manière « profonde et responsable »à l’endettement afin d’éviter les travers d’une politique de financement laxiste qui pourrait faire perdre au Maroc sa souveraineté financière et renvoyer le pays plusieurs décennies en arrière en l’exposant à nouveau au diktat des institutions financières internationales.
Par ailleurs, le PAM suggère plusieurs actions pour mener au mieux la gestion budgétaire de l’État ainsi que pour soutenir les entreprises en difficulté. Il plaide également pour la numérisation de l’administration publique, l’appui à la transformation numérique des secteurs productifs, le développement du commerce numérique, l’accompagnement de la transformation énergétique et l’encouragement de l’économie circulaire.
Outre le milieu des affaires, le parti encourage également l’octroi de facilités financières aux ménages ainsi qu’une certaine protection des consommateurs. Il propose, entre autres, l’instauration d’un revenu minimum garantissant la dignité des familles pauvres (dans la limite de 50% du SMIG) tout particulièrement dans le monde rural. Enfin, le parti relève la nécessité de se pencher sur la problématique du secteur informel avec pour objectif premier d’assurer une couverture sociale minimale à une large partie de la population.
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