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Délais de paiement : du mieux dans le secteur public

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Le délai moyen de paiement des EEP s’est établi à 41,7 jours en mars, selon le ministère des Finances. Cependant, cette moyenne cache de fortes disparités entre les établissements. Si la situation reste stable ou s’améliore chez certains, elle se dégrade fortement chez d’autres. Dans le privé, la situation globale est pire. Avec le plan de relance de l’économie et les mécanismes publics de garantie pour faciliter l’accès au crédit, les entreprises éligibles n’auront plus beaucoup d’excuses pour ne pas régler leurs fournisseurs à temps.

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Les multiples appels à améliorer les délais de paiement, surtout dans cette conjoncture, ne sont pas restés inaudibles chez les entreprises et établissements publics (EEP). Leur délai moyen s’est établi à 41,7 jours en mars selon le ministère des Finances. Seulement, cette moyenne cache de fortes disparités entre les établissements. Les délais de paiement de certains établissements s’améliorent, mais sont toujours largement supérieurs aux délais réglementaires, c’est-à-dire 60 jours et 90 jours contractuellement.

Des situations disparates dans le public

Ainsi, l’ONEE a réduit de 4 jours ses délais de paiement entre février et mars à 136 jours. L’ONCF affiche 110 jours en mars contre 112 en février et 115 en décembre 2019. De son côté, Al Omrane est passé de 146 jours à 111 jours entre février et mars. Par contre, la situation se détériore à la Sonarges, dont les délais de paiement ont augmenté de 98 jours en trois mois, passant de 95 jours fin décembre à 193 jours en mars. Entreprise affichant le délai de paiement le plus élevé en décembre dernier avec 188 jours en moyenne, Soread n’a pas publié ses indicateurs pour février ni mars. En mars, l’ISCAE, l’agence urbaine Tétouan, l’agence pour le développement agricole figurent parmi les entreprises ayant les délais les plus longs. Les meilleurs élèves de la classe en mars sont les agences urbaines d’Al Hoceima, Guelmim Oued Noun, Tanger (délai moyen de 3 jours), l’Enam (5 jours), la CCG (6 jours).

En recherche de solution pour le privé

Dans le secteur privé, les délais moyens sont bien plus élevés avec là aussi des situations variées selon les secteurs. Dans le plan de relance de l’économie, la CGEM veut se saisir fermement du sujet en proposant l’application du «name and shame». Le patronat suggère le plafonnement des délais de paiement à 120 jours dans un premier temps. Après ce délai, un fournisseur qui n’aura pas été payé pourra appliquer une pénalité de 3% pour le premier mois de retard et 1% pour les mois suivants sans dépasser 10%. La CGEM propose aussi l’affichage public de l’identité des mauvais payeurs.

Avec le plan de relance de l’économie et les mécanismes publics de garantie pour faciliter l’accès au crédit, les entreprises éligibles n’auront plus beaucoup d’excuses de ne pas régler leurs fournisseurs à temps. Pour exemple, les nouveaux crédits «Crédit RELANCE» sont destinés à couvrir les besoins en fonds de roulement avec au moins 50% du crédit dédié au règlement des fournisseurs.

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