Après l’annonce du prolongement de l’état d’urgence sanitaire au 10 juillet et annoncé lors du Conseil de gouvernement de mardi soir, Saad Dine El Otmani s’est rendu devant la Chambre des représentants ce mercredi pour expliquer les choix pris par l’exécutif concernant le plan de déconfinement et la stratégie qu’adoptera le Maroc pour la gestion de l’après-confinement. «Les pertes économiques peuvent être récupérées, mais pas la vie des citoyens», avait-il d’abord justifié pour expliquer la décision de prolonger l’état d’urgence sanitaire.
Le Maroc scindé en deux zones
Mais d’abord, pourquoi scinder le Maroc en deux zones? La situation épidémique nationale est maîtrisée et s’améliore de jour en jour. «C’est cela qui nous a permis d’enclencher l’allègement du confinement», explique El Otmani. En dépit d’une progression positive ces derniers jours, les disparités observées entre les différentes régions étaient à prendre en considération, au même titre que les foyers qui se manifestent de temps à autre. Le gouvernement a été contraint de maintenir le confinement dans les régions où la situation est plus ou moins maîtrisée, mais risque facilement de basculer.
Le Chef du gouvernement nous apprend que 80% des provinces et préfectures (61% de la population) sont aujourd’hui « fort heureusement », regroupées dans la Zone 1 qui profitera de mesures d’allégement dès ce jeudi 11 juin. Le maintien du confinement dans la Zone 2 est justifié par le fait que «depuis l’apparition du virus, 87% des cas positifs sont enregistrés dans cette zone».
Il ne s’agit là que de la première phase d’assouplissement du confinement. Si l’évaluation hebdomadaire fait état d’une amélioration de la situation et de l’absence de risques, de nouvelles décisions pourront être prises pour alléger davantage le dispositif. El Otmani indique aussi que la seconde étape du déconfinement graduel ne sera déclenchée qu’après un bilan positif de la première étape. «Nous ne sacrifierons pas les acquis réalisés juste pour précipiter les choses. Tout comme nous avons pu réussir le plus dur, nous nous devons de rester engagés afin de réussir ce qui est à venir», a-t-il asséné.
Et L’économie dans tout ça?
Le Chef du gouvernement a révélé que des mesures à court terme pour favoriser la relance de l’économie sont en cours de mise en œuvre. Sur le moyen terme, unplan de relance contribuera à l’effort d’impulsion de la dynamique économique, a poursuivi El Otmani. Ce plan de décollage économique à moyen terme ira de pair avec le chantier de renouvellement du modèle de développement, et ce afin de revoir l’ordre des priorités sur le plan socio-économique, met en valeur 2M.ma.
Toujours selon El Otmani, la période écoulée a été marquée par l’adoption de mesures visant à réduire le fardeau financier desentreprises etfournir un soutien financier en leur faveur, sachant que 24.000 entreprises ont bénéficié du nouveau mécanisme « Damane Oxygène » pour une enveloppe globale de 12 milliards de DH.
S’agissant des grandes lignes du plan de relance économique, le Chef du gouvernement a souligné qu’il s’oriente vers l’avenir, avec un accent particulier sur l’appui et l’accompagnement des différentes catégories d’entreprises affectées par la pandémie de Covid-19, et en particulier les petites et moyennes entreprises (PME). Parmi les piliers du plan figure la création d’un fonds d’investissement public pour réunir les conditions favorables à la redynamisationde l’économie et de l’emploi après la crise du coronavirus. Il est également prévu de mettre en place un environnement propice au décollage économique en accélérant la mise en œuvre des réformes liées à l’intégration de l’économie informelle dans le cycle économique, sans oublier la simplification des procédures administratives et leur numérisation, ainsi que l’accélération de la déconcentration administrative.
Quant au social, El Otmani a indiqué qu’il existe une politique publique intégrée de protection sociale et un mécanisme d’assurance sociale destiné à la poursuite de la mise en œuvre de la couverture médicale et du régime de retraite pour les professions libérales, les travailleurs indépendants et les non-salariés exerçant une activité libérale. De plus, la création d’un Registre social unifié (RSU) et de l’Agence nationale des registres est en cours.
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