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La Banque mondiale a annoncé des initiatives majeures pour combattre les effets du changement climatique dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). D’ici 2025, le financement consacré au climat dans cette région devrait atteindre la somme impressionnante de 10 milliards de dollars.
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Investissements en réponse aux défis environnementaux
Depuis 2021, la Banque mondiale a déjà investi 6,3 milliards de dollars dans des projets de lutte contre les changements climatiques dans la région MENA. Ces fonds visent à atténuer les défis environnementaux critiques auxquels la région est confrontée, notamment des températures extrêmes, l’élévation du niveau de la mer, la sécheresse et les inondations.
Mesky Brhane, directrice régionale de la gestion du développement durable pour la région MENA au sein du Groupe de la Banque mondiale, a souligné l’urgence de la situation. Selon elle, environ 60% de la population de la région vit dans des zones sujettes à des pénuries d’eau sévères, avec des impacts potentiels sur le PIB pouvant atteindre 6,6% d’ici 2050.
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Vers une croissance verte et une résilience accrue
En réponse à cette urgence, la Banque mondiale soutient l’élaboration de systèmes agricoles et alimentaires résilients. L’année dernière, des pays comme le Maroc, la Jordanie et le Liban ont bénéficié d’un financement lié au climat à hauteur de 800 millions de dollars. Ces projets sont en accord avec les objectifs de l’Accord de Paris, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles.
Brhane a également mis en lumière l’importance des stratégies de croissance verte. En les adoptant, le PIB de la région MENA pourrait considérablement augmenter, atteignant potentiellement plus de 13.000 milliards de dollars d’ici 2050. Elle a insisté sur le rôle crucial des investissements du secteur privé, notamment dans les pays du Conseil de coopération du Golfe, pour la réussite des initiatives climatiques.
Ces efforts reflètent une prise de conscience croissante de l’urgence climatique dans la région MENA et représentent un pas significatif vers la réalisation des objectifs mondiaux de durabilité.
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