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4,3 millions de ménages ont vu leurs sources de revenus s’éteindre temporairement après la mise en place de l’état d’urgence sanitaire et du confinement. Par ailleurs, près d’un million de salariés ont été mis en arrêt temporaire de travail. Les mesures prises par le Comité de veille économique ont tout de même permis d’atténuer l’impact de la crise sur les finances des ménages. Pourtant, sans surprises, la consommation a baissé du fait de la fermeture des restaurants, cafés, magasins, commerces… L’encours du crédit à la consommation a baissé de 1,4% sur les 4 premiers mois de 2020.
L’épargne se maintient et pourrait trouver un nouveau souffle
Mais, même avec des pertes de revenus significatives, les ménages n’ont presque pas touché à leur épargne. Produit le plus populaire auprès de la population, le compte sur carnet s’est vite ressaisi après la baisse de 1,2% de l’encours en mars. Il a rebondi de 0,6% en avril pour s’établir à 167 milliards de DH. Les versements dans les produits d’assurance-vie sont en baisse depuis deux mois, mais plusieurs opérateurs relèvent que les rachats n’ont pas augmenté outre mesure, rapporte L’Économiste.
Pour les spécialistes, la crise pourrait entraîner un changement de comportement des ménages vis-à-vis de l’épargne dans la mesure où cela revêt une importance cruciale pour surmonter des périodes comme la conjoncture actuelle. La part des revenus affectésà l’épargne pourrait donc augmenter à l’avenir estime le DG de La Marocaine Vie dans les colonnes de L’Économiste.
Le journal rappelle que l’encours des placements des ménages en assurance-vie avoisine 90 milliards de DH. En 2018, le patrimoine financier des ménages était estimé à 791 milliards de DH. Il est composé à hauteur de 83% de dépôts bancaires. En dehors de l’argent qui est placé sur les comptes à vue et qui permet de faire face aux besoins quotidiens, une grande partie des fonds est placée sur un compte sur carnet et les dépôts à terme. L’assurance-vie représente 10%. Le patrimoine des ménages publiés n’intègre pas les actifs immobiliers qui en représentent pourtant une part non négligeable.
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