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Le cauchemar Covid-19 continue pour les constructeurs automobiles. Le mois de mai a été catastrophique pour le secteur. Les ventes de véhicules neufs ont enregistré une chute de 82,7%. Le nombre d’unités venduesle mois dernier a quant à lui à peine atteint 2298. À titre de comparaison, Dacia avait réalisé à elle seule 3493 ventes durant la même période de l’année 2019, soit50% de plus que l’ensemble des ventes des constructeurs en mai 2020, rapporte l’Economiste dans son édition du mercredi 3 juin 2020.
Hormis le duo en tête (Dacia-Renault) qui enregistrent la moitié des ventes, les immatriculations des autres marques sont restées sur un volume moyen entre 60 et 86 unités durant le mois de mai, rapporte les Inspirations éco qui traite du même sujet ce mercredi.
De son côté, l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam) affirme que le marché automobile devrait clôturer l’année dans lemeilleurdes cas à -50%. La réflexion d’une relance du secteur se porte désormais sur l’année 2021, voire 2022. L’un des membres d’Aivam a déclaré à l’Economiste avoir «maintenu et préservé les emplois et les salaires des employés durant la crise, malgré l’effondrement de leurs revenus faute de ventes». Il précise aussi que «les importateurs-distributeurs n’ont pas eu recours aux aides de l’État dans le cadre du Comité de veille économique mis en place pour lutter contre les impacts du coronavirus». Cependant, il affirme que si la situation perdure, il n’est pas écarté de procéder à des suppressions de postes.
La piste « crédit-gratuit »pour rebooster les ventes
Devant cette situation difficile, les constructeurs sont obligés de faire des concessions afin d’attirer de nouveau les clients. La piste du «crédit-gratuit» semble être la plus propice. Ayant été abandonné par les sociétés de financement en avril 2019 pour diverses raisons (produit non rentable, rémunération perçue par les concessionnaires insuffisante…), le « crédit auto gratuit »pourrait revenir sur la table des négociations.
Le concept veut que le concessionnaire verse une somme d’argent à la société de crédit pour que cette dernière applique à son client des mensualités égales au capital emprunté. Généralement, le crédit peut correspondre à la moitié de la valeur du véhicule, l’acheteur devant faire un apport personnel de 50%, rapporte Médias24.La piste du crédit gratuit pourrait donc sauver le secteur, d’autant plus que les prochaines échéances marquées par les vacances d’été, l’Aïd El Kebir, et la rentrée scolaire risquent de porter un coup dur aux portefeuilles des ménages. Reste donc à savoir quelle stratégie compte adopter les constructeurs automobiles pour séduire leursclients.
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