Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La digitalisation des services publics avance à grands pas. Le projet de décret visant à réglementer le télétravail dans les administrations publiques est en cours d’élaboration. Le décret a été envoyé au ministre de la Justice avant d’être examiné par les autres ministères et passer au Conseil du gouvernement. Le télétravail a démontré de bons résultats durant le confinement poussant le gouvernement à réfléchir à son institutionnalisation, rapporte les Inspirations éco dans son édition du mardi 2 juin 2020.
L’objectif de cette démarche gouvernementale serait d’instaurer «une souplesse dans les heures de travail tout en préservant la moyenne quotidienne des heures officielles de travail». L’article 3 de ce texte précise que le télétravail peut être effectué à partir du domicile du fonctionnaire ou à partir d’un autre lieu outre que le siège officiel de l’administration et qui sera déterminé par cette dernière.
L’administration peut permettre à un fonctionnaire, à sa demande, de travailler à distance pour une durée maximum d’une année. Pour pouvoir bénéficier de cette solution, le fonctionnaire doit soumettre une requête écrite où il énonce les motifs de sa démarche.
La durée du télétravail peut être prorogée d’une année supplémentaire sur la base d’une nouvelle demande, soumise 60 jours avant l’expiration de la première période. La reconduction est décidée après évaluation du rendement du fonctionnaire, rapporte le site Médias24. La même source précise que le travail à distance peut être stoppé à tout moment, sur décision du chef de l’administration ou à la demande du fonctionnaire. Cette décision est soumise à un préavis de deux mois, qui peut baisser à un mois durant la période expérimentale. Le délai de préavis peut être plus court en cas d’urgence.
Prise en charge totale de l’administration
Le ministère des Finances a mentionné que toutes les charges en lien avec l’exercice du télétravail seront livrées. Il s’agit des ordinateurs, abonnements, outils de travail…, etc.Par ailleurs, les frais d’entretien et de maintenance techniques « sauf faute ou mauvais usage imputable au fonctionnaire » seront pris en charge par l’administration. Le ministère précise, qu’en cas de panne ou de toute autre force majeure, ce dernier doit en informer immédiatement son administration.
Le ministère souligne également que l’usage ou l’exploitation à des fins personnelles, par le fonctionnaire, des équipements mis à sa disposition sera considérée comme « faute professionnelle », ajoutant que le concerné risque dans ce cas une poursuite judiciaire.
Enfin, le ministère chargé de la Fonction publique indique qu’il mettra en place une commission nationale chargée du suivi et de l’évaluation du travail à distance, dans les administrations publiques. Cette dernière préparera des programmes de formations dédiés et publiera des rapports annuels qui seront soumis au chef du gouvernement.
Temps de lecture : 3 minutes
Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid BoutalebDepuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim… |
Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMTCe mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é… |
Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatricesLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri… |
Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politiqueLeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si… |
Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la familleEn utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant … |
Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambitionSamedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu… |
Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démissionDepuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des… |
Un nouveau chapitre franco-marocain ?Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré … |