A l’image du secteur du tourisme, la filière automobile passe par des moments très difficiles dont les répercussions pourraient être lourdes de conséquence sur l’économie. Le secteur pèse 142 milliards de DH de chiffre d’affaires et emploie 250.000 personnes. Il représente 6% du PIB. C’est le premier exportateur du Maroc en volume (60% du chiffre d’affaires du secteur est réalisé à l’export).
Les aides des États aux constructeurs vont s’accompagner d’engagement ferme de ces derniers sur les questions écologiques notamment. En outre, il n’y a pas de restructuration heureuse et le prix pourrait être la destruction de milliers d’emplois. Raison pour laquelle les décisions de ces derniers jours en France concernant le secteur préoccupent ici aussi en raison de la présence de Renault et de PSA.
Le groupe Renault vient d’annoncer un plan d’économie de 2 milliards d’euros sur trois ans pour faire face à la crise. Cela se traduira par une réduction de la capacité de production de 700.000 véhicules. L’augmentation de sa capacité de production au Maroc est d’ailleurs gelée et le projet d’extension de son usine marocaine suspendu, nous apprenait Laquotidienne hier soir. Les mesures drastiques toucheront aussi les lignes de production en Roumanie.
Un secteur d’exportation en pleine transformation
Pour le Maroc, c’est le premier secteur exportateur qui est menacé. Surtout, la filière automobile est l’une des vitrines de l’industrie marocaine à l’étranger. La capacité à attirer plusieurs géants mondiaux dans l’automobile mais aussi dans l’aéronautique est l’une des réussites des plans sectoriels mis en place ces dernières années.
La pandémie Covid-19 est venue se greffer aux difficultés d’un secteur qui fait face à des transformations structurelles majeures. Il y a d’abord les enjeux écologiques et énergétiques. D’ailleurs, la crise est une bonne opportunité pour les États de pousser les constructeurs à fabriquer des voitures moins polluantes en contrepartie de leurs aides. Les projets de voitures électriques se multiplient mais, la rentabilité de ces modèles dépendra du développement des infrastructures et des prix des batteries notamment. Cependant, négliger les mutations qui touchent le secteur serait une erreur stratégique.
Par ailleurs, les constructeurs historiques doivent s’adapter à la concurrence disruptive d’acteurs issus d’autres secteurs (notamment sur les voitures autonomes). Les habitudes des consommateurs évoluent rapidement avec aujourd’hui un intérêt fort pour les véhicules connectés. Cela va crée des opportunités pour les géants de la Tech par exemple.
12-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur
Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe
Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador
Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Blé tendre : le Maroc renforce son alliance avec la Russie
Économie - Le Maroc a décidé de maintenir le soutien gouvernemental pour l’importation de blé tendre jusqu’à fin avril 2025.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024La loi de Finances 2025 publiée au Bulletin officiel
Économie - La loi de Finances 2025, promulguée par le Dahir n° 1-24-65 du 13 décembre 2024 a été publiée dans le Bulletin officiel.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.
Mbaye Gueye - 19 décembre 2024Les OPCVM atteignent 663,3 MMDH d’actifs nets à fin novembre 2024
Économie - Une hausse de 18,5% depuis le début de l’année, selon le rapport de la politique monétaire publié par Bank Al Maghrib.
Rédaction LeBrief - 19 décembre 2024Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette
Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.
Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024CNT : Hamid Bentahar réélu
Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.
Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Économie - Bank Al-Maghrib (BAM) s'apprête à révolutionner le secteur bancaire marocain en mettant en place un marché secondaire des créances en souffrance.
Farah Nadifi - 29 novembre 2024