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Relance économique : les recommandations de la CGEM à la loupe

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La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a livré la semaine dernière son plan de relance au Comité de veille économique (CVE). Le patronat s’est basé dans la conception de son plan sur plus de 500 propositions en provenance de l’ensemble des fédérations professionnelles. Retour sur les grandes lignes de ce programme.

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Le plan de relance économique élaboré par la CGEM a été discuté jeudi dernier par les membres du CVE. Ce sont au total 508 propositions qui ont été faites par 25 des 31 fédérations professionnelles qui composent le patronat, rapporte les Inspirations éco dans son édition du mardi 26 mai 2020. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’administration a souligné dans un communiqué que «ces mesures ont pour objectif de remettre en marche l’appareil productif national sur des bases plus saines, stimuler la demande locale en encourageant l’investissement et accélérer la normalisation de l’environnement économique et socialdu Maroc».

Le patronat met l’accent sur 7 principales propositions pour la relance économique. Pour chaque proposition, la CGEMa indiqué des actions et mesures concrètes à mettre en œuvre. Celle-cipropose la gestion de la masse salariale, l’extension de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), les politiques d’achats publics et l’orientation du contenu local, le maintien et la priorisation des investissements et des achats publics. Àcela s’ajoute l’octroi des dettes long terme conditionnées, la mise en place de mécanismes pour la reconstitution des fonds propres des entreprises et l’instauration d’une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) incitative à la demande intérieureet luttant contre l’informel. Tous les aspects de la vie des entreprises après le déconfinement incluant le respect des mesures sanitaires contre la pandémie du Covid-19 accompagnent ces principales mesures.

Concernant le chômage partiel, la CGEM propose l’introduction du chômage partiel au-delà du 30 juin 2020 pour les « entreprises en difficulté »avec partage des coûts entre l’employeur, l’employé et l’État. Le dispositif, qui coûterait entre 4 et 5 milliards dirhamsà l’État, sera conditionné par des engagements de maintien de l’emploi (70-80%) et au maintien des cotisations sociales.

La CGEM suggère également la mise en place d’un statut de micro-entreprise permettant une cotisation forfaitaire « impôts + AMO ». La cotisation forfaitaire à l’AMO serait obligatoire selon un barème établi d’ici 2 mois. Le patronat souligne qu’un recours est toutefois possible sur base déclarative et financement du reliquat vs cotisation forfaitaire par l’État. Ces mesures impliquent une augmentation de l’assiette et des revenus. Parallèlement, la subvention possible pour 1 million de foyers de 2000 dirhamsest estimée à 2 milliards de dirhams.

Concernant le financement, la Confédération préconise l’instauration de mécanismes de crédits à long terme, attractifs et automatiques pour les entreprises notamment les TPE et les PME, et de dispositifs de quasi-fonds propres en faveur des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des grandes entreprises, souligne l’Economiste ce mardi. Dans le détail, il s’agit de prêts à long terme (7 ans) automatiques (au prorata du chiffre d’affaires selon les secteurs), garantis à 80-90% et à des taux subventionnés. Retrouvez les détails des propositions de la CGEM sur le lien ci-joint.

Rappelons que les mesures proposées par le patronat dans le cadre de ce Plan de relance et les propositions des départements ministériels seront approfondies, en perspective de la loi de Finances rectificative et d’un Pacte pour la relance économique et de l’emploi.

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