Intervenant lors de la 73e Assemblée mondiale de la Santé (AMS), Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a présenté les mesures adoptées par le Maroc pour contenir la propagation du coronavirus. Selon Aujourd’hui Le Maroc, le ministre a expliqué qu’«aussitôt que l’Europe a été désignée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme épicentre de la pandémie» le royaume a mis en place un dispositif s’appuyant sur trois axes principaux, notamment la santé, l’économie et la paix sociale. Dans ce sens, les vols internationaux ont été suspendus, les lieux publics fermés, les rassemblements et les réunions annulés, le confinement obligatoire instauré et un Fonds spécial dédié à la gestion de cette crise a été créé, poursuit Aït Taleb. Concernant le département sanitaire, «la priorité a été accordée à la consolidation des infrastructures de base, le raffermissement de l’offre de santé, la création d’un comité de pilotage de la crise, le renforcement de la prise en charge sanitaire, ainsi que la mise en place de stratégies thérapeutiques et l’adoption d’un plan de communication assurant la diffusion de rapports quotidiens sur l’évolution de la maladie et les mesures de prévention».
Le journal rapporte que le ministre aaffirmé à l’Assemblée que «la levée du confinement sanitaire est tributaire de la stabilité de la situation épidémiologique dans le royaume». Il a également évoqué l’initiative africaine proposée par le roi Mohammed VI, visant à «fédérer les efforts et les ressources à travers le partage des expériences et des bonnes pratiques» entre les pays du continent. En conclusion, Aït Taleb a assuré que le Maroc soutient «le leadership et le rôle de l’OMS et de son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans la gestion de cette pandémie», et a appelé tous les pays du monde à travailler ensemble pour éradiquer ce fléau.
La résolution convenue lors de ce 73e sommet
Ce mardi 19 mai, les États membres de l’OMS ont adopté une résolution, proposée par l’Union européenne, visant à établir un examen indépendant de la réponse internationale au nouveau coronavirus. Reuters indique que cette motion a été approuvée par consensus et à l’unanimité et qu’elle prévoit de lancer dès que possible une enquête sur les origines du Covid-19 et sur les efforts internationaux consentis pour freiner la progression du virus. «Il s’agira d’une évaluation impartiale, indépendante et complète de l’action internationale coordonnée par l’OMS engagée face à la pandémie», précise l’agence onusienne de la santé. France24 rapporte pour sa part que l’investigation aura également pour objectif «d’examiner les enseignements tirés de la réponse sanitaire internationale coordonnée par l’OMS, en vue d’améliorer les capacités mondiales de prévention, de préparation et de riposte face»à d’éventuelles crises sanitaires. La même source suggère que cette résolution permettra de déterminer la source de la maladie ainsi que la façon dont elle se transmet à l’homme. Pour ce faire, une collaboration entre l’OMS et l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et les systèmes de santé de plusieurs pays a été recommandée par le texte de loi.
Par ailleurs, malgré les accusations de Donald Trump, président américain, qui impute à l’OMS et à la Chine la responsabilité de l’exacerbation de la pandémie du Covid-19, les États-Unis ne se sont pas désolidarisés du consensus. Rappelons que Trump a retiré temporairement le financement qu’octroie son pays à l’organisation onusienne dans l’attente des résultats d’une enquête de l’administration américaine sur sa «mauvaise gestion» de la pandémie. Il a accusé la Chine d’avoir tardé à réagir face à l’épidémie et de tenter de dissimuler des informations cruciales concernant l’origine du virus.
Un vaccin équitable et abordable
«Équitable et abordable», telles sont les conditions approuvées par les pays membres de l’OMS quantau développement d’un vaccin anti-coronavirus. Ils ont ainsi inclusdans leur résolution que l’accès à un éventuel vaccin ou remède contre le virus devra se faire d’une manière «rapide et équitable», et que cedernier doit être «de bonne qualité et abordable». Pour António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, «toute personne, où qu’elle se trouve, doit avoir accès – physiquement et financièrement– à ces solutions, qui constituent un bien public mondial par excellence». Washington s’est malgré tout opposé à la possibilité d’assouplir les droits de propriété intellectuelle pour la fabrication de médicaments et vaccins anti-Covid-19.
De son côté, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS,a clôturé le sommet en martelant: «Il y a une chose que nous ne ferons pas : nous n’abandonnerons jamais, jamais. Parce que c’est ce que vous, nos États membres, attendez. Et c’est ce dont le monde a besoin».
Notons qu’à ce jour 5.035.280 personnes ont été contaminées par le coronavirus dans le monde, 1.985.253 se sont rétablies et 326.224 n’ont pas survécu à la maladie.
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