7113 contaminations, 4098guérisons, 194 décès, 98871personnes testées négatives au virus et 2841patients en cours de traitement. Ce sont les derniers chiffres révélés, ce mercredi 20 mai, par le ministère de la Santé quantifiant l’évolution de la pandémie au Maroc. Durantces dernières 24 heures, le pays a ainsi enregistré 110 infections, 197 rémissions, 1 mort et 5527 cas confirmés non porteurs du Covid-19. La tutelle soutient que le taux de létalité est désormais de 2,72%, alors que la moyenne de guérison est fixée à 57,45%. Lors de son point de presse quotidien, Mohamed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie, a souligné que la majorité des malades recensés ont été détectés dans la ville de Casablanca, et ce grâce au suivi des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés. Il a noté que les autres contaminations ont été signalées dans les régions Marrakech-Safi, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès et Rabat-Salé-Kénitra, mais qu’aucun cas n’a été enregistré dans les autres régions.
Ils renoncent aux services de santé
Les résultats de l’enquête du Haut commissariat au plan (HCP), relative aux effets économiques, sociaux et psychologiques du confinement obligatoire, ont révélé que plusieurs personnes ont renoncé aux services de santé. Médias24 rapporte que l’étude du HCP indique que 48% des ménages, comptant une personne souffrant d’une maladie chronique, n’ont plus recours aux ressources sanitaires. Bien que 11% des familles du pays aient des enfants à vacciner, 36% d’entre elles ont décidé de se passer de ce service. Le HCP déplore aussi que sur les 30% des ménages «ayant parmi leurs membres des femmes éligibles aux services des consultations prénatales et postnatales», 51% y aient renoncé à cause de la crise sanitaire. La même source soutient que pour les 39,5% de familles sondées, dont un membre est atteint d’une pathologie chronique, comme pour les 52,5% concernés par des maladies ordinaires, la principale raison de l’abandon du soutien sanitaire et médicale est la peur d’une contamination au coronavirus.
Un nouveau laboratoire de dépistage dans le nord du pays
Ce lundi 18 mai, un nouveau laboratoire d’analyses de biologie moléculaire, dédié au dépistage du nouveau coronavirus, a ouvert ses portes au Centre hospitalier provincial (CHP) de Tétouan. Cette nouvelle structure est mise à la disposition des établissements de santé de Tétouan, M’diq, Fnideq, Chefchaouen, Al Hoceima et Ouezzane, afin de suivre de manière optimale le développement de la situation épidémiologique dans la région. Dr Mohamed Khassal, directeur du CHPde Tétouan, a expliqué à Hespress Fr que ce laboratoire est habilité à effectuer au quotidien des tests de la réaction de polymérisation en chaîne (PCR), et ce afin de maîtriser les clusters endémiques qui apparaissent dans le nord du royaume. Et d’ajouter que ce «laboratoire permettra de mener des campagnes de dépistage précoce dans certaines zones à forte densité de population, telles que les entreprises et les usines». Rappelons que depuis plus d’une semaine, en raison du faible nombre de contaminations dans la région, les activités industrielles ont repris à Tanger. Bien que les cas d’infection commencent à diminuer dans le nord du pays, certains foyers de contagion persistent encore.
Une nouvelle norme pour les visières
L’Institut marocain de normalisation (Imanor) a publié une nouvelle norme, NM/ST 21.5.204, pour les visières de protection. Cette démarche vise à harmoniser les caractéristiques dimensionnelles et les performances fonctionnelles de ces équipements pour tout le royaume, explique Médias24. Imanor cherche ainsi à contribuer à l’effort national de lutte contre le Covid-19. Dans un communiqué de presse, l’Institut souligne que l’objectif de cette nouvelle norme est «de se doter de référentiels techniques permettant aux fabricants d’aligner leurs produits sur les meilleures pratiques en la matière, et aux utilisateurs de disposer de produits conformes offrant un niveau de protection satisfaisant». La même source ajoute que 7 entreprises sont déjà certifiées pour la production de ces visières et une dizaine est en cours. Concernant le processus d’évaluation, Imanor assure que ce sont des laboratoires accrédités et des experts compétents qui se chargent du contrôle de la qualité de ces produits.
Quand les prisons commencent à produire des masques
Selon Le360, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a mobilisé cent pensionnaires, hommes et femmes, de 21 établissements pénitentiaires pour la fabrication de masques médicaux. Cette opération a été lancée le 5 mai, en partenariat avec les ministères de l’Intérieur et de l’Industrie. La capacité de production de ces établissements carcéraux est de 20000 masques par jour, assure la DGAPR dans un communiqué de presse, notant que cette capacité sera augmentée dans les jours qui viennent. Précisant que toutes les mesures préventives en vigueur sont appliquées à la lettre, la délégation soutient que cette mobilisation a deux objectifs. Le premier concerne l’optimisation des chances d’insertion sociale des détenus, en ravivant leur patriotisme et leur responsabilité vis-à-vis du pays dans ce contexte de crise sanitaire. Quant au deuxième objectif, la DGAPR explique que cette opération offre aux prisonniers une rémunération matérielle encourageante en contrepartie de leur travail. Leurs honoraires seront versés sur leurs comptes personnels respectifs conformément aux procédures de la DGAPR.
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