Difficile pour un jeune de se dire qu’il faut commencer à préparer sa retraite dès le début de sa carrière. Cela demande des sacrifices que beaucoup ne veulent pas s’imposer. Pourtant, en se projetant dans le futur et en regardant le retraité auquel on ressemblerait, cela devient une évidence. La situation financière des régimes de retraite de base est aussi un élément qui doit peser dans la balance. Avoir une pension une fois à la retraite n’est pas totalement garantie ou du moins, elle serait insignifiante. La situation est différente entre le public et le privé.
Le taux de remplacement moyen du dernier revenu dans la fonction publique se situe autour de 80%. Or, un salarié du privé qui ne cotise qu’à la CNSS ne peut espérer qu’au maximum 4.200 DH quel que soit son revenu en fin de carrière. Autrement dit, pour quelqu’un qui émargeait à 30.000 DH mensuel en fin de carrière, le taux de remplacement de son dernier salaire sera de 14%. Même en ajoutant la pension CIMR (toutes les entreprises ne l’offrent pas à leurs collaborateurs), le taux de remplacement du dernier revenu restera faible puisque le taux de cotisation à ce régime l’est aussi. La plupart des entreprises optent pour le bas de la fourchette soit 6% (les cotisations sont prises en charge à parts égales par l’employeur et le salarié). Il faudra souscrire à d’autres produits pour augmenter ses revenus en fin de carrière.
Quelles sont les alternatives ?
Ne pas choisir et laisser dormir son argent sur un compte courant n’enrichirait que la banque. Entre la Bourse, l’assurance vie, l’investissement immobilier…il existe une gamme assez diversifiée de choix. Les rendements de l’assurance vie sont relativement attractifs, même s’ils ont beaucoup baissé ces dernières années. L’autre atout de ce produit est la fiscalité. En outre, l’assurance vie est un excellent produit en cas de besoin de préparer sa succession. Les placements sur ce support progressent fortement. L’assurance vie est un refuge contre les avis à tiers détenteurs émanant du fisc, ce qui peut aussi expliquer son succès. En effet, les contrats d’assurance vie sont insaisissables. Pendant longtemps, l’immobilier a été plébiscité par les épargnants jusqu’au retournement du marché. Les opportunités y sont rares. L’un des inconvénients de ce placement est sa faible liquidité. En cas d’urgence, il est difficile de vendre un bien immobilier rapidement. Ce frein est en partie dépassé avec le développement des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI). Ces véhicules permettent d’investir dans l’immobilier tout en déchargeant des tracas liés à la gestion de ces biens. Mais, la Bourse reste l’un des meilleurs placements sur un horizon long terme. Elle dégage en règle générale les meilleurs rendements.
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