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Depuis que le Maroc a lancé ses dispositifs de lutte contre la pandémie du Covid-19, la crise des Marocains bloqués à l’étranger représente le talon d’Achille de sa réponse à cette crise mondiale. Le pays a en effet adopté des mesures préventives rigoureuses pour endiguer le virus, dont la mise en place a permis de réduire le nombre de contaminations et d’éviter environ 200 décès par jour, selon les estimations de Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement. Toutefois, la situationprécaire deplus de 27800 nationaux, qui se sont retrouvés bloqués à l’étranger, a compromis le succès du plan d’intervention d’urgence duroyaume. Ces dernierssont coincés depuis le13 mars dans leurs pays d’accueil à cause des démarches sécuritaires entreprisespar lepays, notamment la fermeture des frontières et la suspension de tous les voyages maritimes et aériens. Ainsi, des étudiants, des parents, des personnes âgées et des enfants, qui avaient voyagé à l’étranger pour des raisons médicales, professionnelles ou personnelles, ne peuvent plus rentrer chez eux.
L’intervention du ministère desAffaires étrangères
Afin d’accompagner et d’assister ces ressortissants en détresse,Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a mobilisé l’ensemble des équipes des représentations diplomatiques et des missions consulaires du Maroc à l’étranger. Selon Maroc Hebdo, un dispositif robuste a été mis en place par la tutelle, dont un registre et une base de données listant les identités et les renseignements précis des Marocains bloqués un peu partout dans le monde. À titre d’exemple, le quotidien évoque les efforts de Karima Benyaich, ambassadrice du royaume en Espagne, qui ont permis de publier dans le Bulletin officiel espagnol une liste d’hôtels autorisés exceptionnellement à ouvrir leurs portes aux nationaux. Au total, ils sont 6000 ressortissantsà avoir bénéficié de la prise charge du ministère (hébergement, nourriture, soins médicaux…), et ce en France, en Belgique, en Allemagne, en Algérie, en Tunisie, aux Emirats Arabes Unis, au Brésil, au Qatar…etc.
Maroc Hebdo rapporte également que le département de Bouritaa réglé les frais «de 4 opérations chirurgicales au Botswana, en Corée du Sud et en Mauritanie, 2 accouchements à Paris, plusieurs séances de chimiothérapie et de radiothérapie dans différentes villes en France, en Turquie, et en Allemagne, de la distribution d’outils et de matériels médicaux destinés aux maladies chroniques, de l’accompagnement psychologique de milliers de Marocains».
Le ministère de la Santé retarde l’opération de rapatriement
Dans son édition de ce mercredi 13 mai, le quotidien Al Akhbar souligne que le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger nécessite une coordination efficiente entre plusieurs ministères, dont les Affaires étrangères, l’Intérieur, la Santé, le Tourisme, les Transports, mais aussi la Royal air Maroc, les services de sécurité, la gendarmerie royale et les sociétés de transport maritime. Intervenant devant le Parlement, Nasser Bourita a assuré que son ministère est prêt à entamer cette opération de grande envergure, notant que laréquisition des avions, les autorisations, les points (pays) de transit aéroportuaires, les points de rassemblements pour les personnes motorisées… ont tous été finalisés. Néanmoins, il a soutenu que tant que le ministère de la Santé juge que le Maroc ne remplit pas les conditions requises pour rapatrier les nationaux coincés à l’étranger, aucune procédure ne peut être lancée.
De son côté, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a expliqué que pour accueillir les ressortissants en détresse il faut d’abord prendre en compte les conditions de leur hébergement en quarantaine dès leur arrivée et de leur suivi médical, pour protéger leurs familles ainsi que l’ensembledu pays d’une éventuelle exacerbation de la pandémie du Covid-19. Le quotidien affirme enfin que seul le département d’Aït Taleb est désormais habilité à donner le feu vert à cette opération de rapatriement.
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