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Depuis le lundi 11 mai, le Maroc n’a enregistré aucun nouveau décès lié à la pandémie du coronavirus. Selon le ministère de la Santé, le bilan national du pays s’élève ce mercredi 13 mai à 6466 infections (+48 cas en 10 heures), 67742 cas exclus après des tests négatifs au Covid-19 (+2345) et 3179 patients encore sous traitement. Le taux de létalité a baissé à 2,91%, tandis que celui de rémission a atteint 47,93%. Lors de son point de presse quotidien, Mohamed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, a souligné que 56% des cas d’infection sont des hommes et 44% des femmes. Il a soutenu que la moyenne d’âge des personnes contaminées est passée de 54,8 ans (début de la pandémie) à 34,5 ans (aujourd’hui). Il a déploré que cette baisse s’explique par le manque de responsabilité des personnes moins âgées, qui transgressent les consignes de l’état d’urgence sanitaire.
Un large foyer de contamination identifié à Casablanca
3 unités industrielles du groupe Malhou à Sidi Bernoussi, spécialisé dans la fabrication de chaussuresdestinées à l’export, ont fait état de pas moins de 450 cas positifs au Covid-19 jusqu’au mardi 12 mai. Selon Le360, ce nombre représente environ un quart des contaminations détectées dans la région de Casablanca-Settat, et la quasi-totalité de ceux recensés à l’échelle de la Préfecture des arrondissements de Sidi Bernoussi Zenata (469 cas). La même source explique que, depuis le 15 avril, le groupe en question a dû réduire jusqu’à 40% de ses effectifs dans le cadre des mesures préventives contre la propagation du coronavirus. Et d’ajouter que les cadres, les travailleurs et même des membres de la famille Malhou n’ont pas été épargnés par le virus. Pire encore, nos confrères déplorent que ce bilan risque d’augmenter dans les jours à venir vu que «les prélèvements opérés jusqu’ici ne couvrent pas l’ensemble du personnel». Le360 martèle que ce large cluster menace de compromettre la levée du confinement au Maroc, et estime qu’il est le résultat d’un relâchement constaté ces derniers jours au niveau de certaines unités industrielles.
Pourquoi la CNDP a-t-elle approuvé l’application Wiqaytna ?
Ce mardi 12 mai, la Commission nationale des données personnelles (CNDP) a publié un communiqué de presse justifiant l’autorisation octroyée à l’application Wiqaytna. Cette solution de traçage des cas confirmés et des cas contacts a été développée par les ministères de la Santé et de l’Intérieur, et elle a été présentée pour la première fois au début de cette semaine. Selon Omar Seghrouchni, président de la CNDP, des réunions à «rythme intense» ont eu lieu entre le 27 avril et le 10 mai portant sur les objectifs et les avantages de ladite application, notant qu’un «rapport circonstancié sera rendu public», rapportent TelQuel. La même source précise qu’afin de mieux protéger les informations privées et intimes des citoyens, l’instance prévoit de mettre en place deux comités ad hoc. Alors que l’un sera dédié à l’étude des sujets liés à la bioéthique dans le numérique, l’autre s’occupera d’assister de «façon citoyenne» la CNDP en effectuant des missions de contrôle et de vérification.
Le risque des voyages clandestins entre les villes
Dans son édition du 13 mai, le journal Al Ahdath Al Maghribya rapporte que la majorité des personnes souffrant du Covid-19 dans le Souss ont été contaminées par des gens en provenance d’autres villes ou par des habitants contaminés dans d’autre ville et revenus clandestinement dans la région. Le quotidien déplore que ces déplacements illégaux sont à l’origine de foyers de contagion familiaux à Agadir Ida-Outanane, Taroudant et Inezgane Ait Melloul. Dans cette dernière ville, un homme infecté a transmis le virus à sept membres de sa famille, dont l’un d’entre eux a failli créer un cluster au niveau de l’usine où il travaille. La même source nous apprend aussi qu’une femme atteinte du coronavirus, entrée clandestinement à Inezgane, a été à l’origine de la contamination et du décès d’une femme médecin et d’une infirmière exerçant à l’hôpital provincial, ainsi que de trois autres personnes avec lesquelles elle était entrée en contact. C’est dans ce sens que le journal a rappelé les recommandations des autorités publiques, exhortant les Marocains à faire preuve de patience et à continuer d’appliquer les mesures sanitaires en vigueur.
2e vague des aides financières aux ménages de l’informel
Pour soutenir les ménages du secteur informel, qui ont perdu leurs sources de revenus en raison du confinement imposé par l’état d’urgence sanitaire, un premier soutient financier a été versé à 3,9 millions familles, sur les 4,3 millions éligibles. Subventionnée par le Fonds spécial de la gestion de la pandémie du Covid-19, la deuxième vague de cette opération sera lancée ce jeudi 14 mai. «Elle se basera sur les déclarations déjà enregistréeset tiendra compte de contrôles effectués par l’administration», indique EcoActu. Le média ajoute que la procédure de retrait des aides est similaire à celle de la première campagne, notamment par le biaisde l’envoi demessages SMS sur les téléphonesportables des chefs de ménage concernés. Selon un communiquédu ministère l’Économie et des Finances, cette opération «mobilisera une enveloppe globale de près de 4,2 milliards DH» et concernera également «les zones rurales et enclavées».
Pas de pèlerinage à la Mecque cette année
Le quotidien Assabah affirme, ce mercredi, qu’il est fort probable que la saison du pèlerinage à la Mecque soit annulée cette année. Pour cause, la propagation de la pandémie du coronavirus, qui a tué à ce jour 5670 personnes et en a contaminé près de 43000 autres en Arabie Saoudite. Le journal soutient que la suspension des déplacements aériens dans le monde ainsi que l’arrêt des activités des agences de voyages et des établissements hôteliers consolident cette hypothèse d’annulation. Et d’ajouter qu’à cause du Covid-19, les préparatifs pour l’accomplissent de ce cinquième pilier de l’islam ont été avorté par les agences de voyages et les départements officiels des pays émetteurs de pèlerins. Assabah souligne aussi que plusieurs personnes se sont rétractées et ont réclamé d’être remboursées après l’apparition du virus en Arabie Saoudite. Toutes les actions, avances et taxes liées au hajj ont été ainsi bloquées par les parties gérant les pèlerins marocains.
Le plaidoyer de MHE
Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie et du Commerce, a fait sensation ce lundi 11 mai, lors de son intervention à la séance des questions orales à la Chambre des représentants. D’après L’Économiste, le ministre a accroché les députés en leur affirmant, preuves à l’appui, que si la pandémie du coronavirus a bien démontré quelque chose, c’est que l’industrie du pays est plus solide que jamais. Il a ainsi évoqué les compétences des ingénieurs du royaume qui ont créé un respirateur 100% marocain ainsi que des moteurs d’avions, et la production des masques en un temps record et en quantités suffisantes. Pour lui, ces facteurs ont «contribué à donner au Maroc une réputation sur le plan international». Moulay Hafid Elalamy a ajouté qu’il faut «garder le cap après le Covid-19», insistant sur l’abandon du «défaitisme qui prévalait auparavant», indique le journal. En effet, poursuit la même source, «le discours dominant vantait les mérites des produits importés de l’étranger et réduisait la qualité des produits marocains». Désormais, le ministre a martelé que l’équation s’est inversée et que le Maroc, avec ses ingénieurs de haut niveau, est un pays capable de s’industrialiser.
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