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Les taux débiteurs restent sous la barre des 5%

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Le taux moyen pondéré global s’est établi à 4,87% au premier trimestre selon Bank Al-Maghrib. Il est en baisse de 4 points de base par rapport au quatrième trimestre 2019 et de 15 points de base par rapport à la même période l’année dernière. Avec la récession qui se profile, les autorités monétaires pourraient prendre des mesures supplémentaires pour stimuler la consommation une fois que le risque sanitaire sera maîtrisé. Elles pourraient donc favoriser une baisse des taux.

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Les banques ont encore baissé leurs tarifs au premier trimestre. Le taux moyen pondéré global a baissé de 4 points de base par rapport au quatrième trimestre 2019 à 4,87%, rapporte Bank Al-Maghrib. La baisse est plus marquée et atteint 15 points de base par rapport à la même période l’année dernière. Les taux débiteurs avaient franchi pour la première fois à la baisse le seuil de 5% au deuxième trimestre 2019.

Les grandes entreprises principales bénéficiaires

Sur les trois premiers mois de 2020, la baisse des taux concerne tous les produits sauf le crédit à la consommation dont la tarification a augmenté de 9 points de base. Par catégorie d’emprunteurs, la détente a bénéficié aux entreprises non financières privées (-6 points de base), principalement les grandes entreprises pour lesquels le taux d’intérêt moyen a diminué de 5 points de base. Par contre, il a augmenté de 15 points de base pour les TPME. Les particuliers aussi ont enregistré une hausse des taux d’intérêt de 9 points de base par rapport au quatrième trimestre 2019.

De nouvelles baisses pour stimuler la relance?

La crise sanitaire va porter un coup dur à la production de crédit. Avec la récession qui se profile, les autorités monétaires pourraient prendre des mesures supplémentaires pour stimuler la consommation une fois que le risque sanitaire sera maîtrisé. Elles pourraient donc favoriser une baisse des taux. Bank Al-Maghrib a baissé le taux directeur en mars dernier et pourrait aller plus loin en fonction de son appréciation de la situation.

Sur les trois premiers mois de l’année, les effets de la crise sur le crédit bancaire sont encore minimes. L’encours a augmenté de 5,3% sur un an et est resté stable (+0,2%) par rapport à fin 2019 pour s’établir à 918 milliards de DH selon Bank Al-Maghrib. Plus de 723 milliards de DH ont été accordés au secteur privé, un encours en hausse de 6,8% par rapport à mars 2019 et de 1,6% par rapport à décembre 2019. Dans ce compartiment, la croissance est principalement tirée par les opérations des entreprises non financières puisque la croissance des crédits (375 milliards de DH) s’affiche à 9,6% sur un an et 2,2% sur trois mois. L’encours a dépassé 305 milliards de DH pour les ménages soit une augmentation de 2,8 milliards de DH depuis le début de l’année. Cette croissance recouvre une hausse de 0,8% du crédit à l’habitat et une stagnation du crédit à la consommation.

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