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97 nouvelles personnes positives au coronavirus ont été identifiées au Maroc ce lundi 4 mai à 10h. Selon le ministère de la Santé, 3 nouveaux décès et 127nouvelles guérisons ont également été enregistrés. Avec ce bilan, le pays compte désormais 5000contaminations, 177 décès, 1565 guérisons, 39076(+1867) cas exclus après des tests négatifs en laboratoire et 3258 cas en cours de traitement. Selon Aujourd’hui le Maroc, les régions de Laâyoune-Sakiat Al Hamra et de Dakhla-Oued Dahab ont annoncé le rétablissement de leurs derniers patients atteints du Covid-19, devenant ainsi coronavirus-free.
Des chiffres encourageants
Lors de son point de presse quotidien, Mohamed Lyoubi, directeur de l’épidémiologie au sein du ministère de la Santé, a indiqué que le taux de transmission du virus (Facteur R0) a diminué au Maroc pour se placer aujourd’hui entre 1,04 et 1,07%, et ce malgré l’augmentation du nombre quotidien des infections. Dans son édition du jour, Al Massae rapporte que Lyoubi a souligné que le pourcentage de rémissions des patients a atteint 26,6%, tandis que celui de la létalité est de 3,7%. D’après le quotidien, près de 92% des personnes admises à l’hôpital ne présentent pas de complications sévères et ne montrent même aucun symptôme du Covid-19. De leur côté, les cas graves représentent 3% des malades et enregistrent une baisse sensible par rapport aux semaines précédentes. Tout en précisant que 82% des personnes nouvellement contaminées sont des cas-contacts, le responsable affirme que le royaume effectue actuellement près de 2300 tests par jour afin de mieux contenir la pandémie.
Seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique pour sa part que sur un total de 3000 lits de réanimation, mobilisés par les autorités sanitaires, seuls 3% sont actuellement utilisés. Abdelfettah Chakib, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca, explique au journal que ce taux révèle que le nombre de personnes grièvement malades (environ 90 personnes) est très bas comparé à celui del’ensemble des infections recensées dans le pays (5000 cas). Soulignant que la moyenne mondiale des patients contaminés en réanimation est de15%, Al Ahdath affirme que ce pourcentage rassure quant à la tendance baissière des cas critiques, mais aussi quant à la capacité de prise en charge des malades dans le royaume.
L’indispensable outil de suivi du coronavirus
Pour assurer un meilleur suivi de la pandémie du Covid-19 au Maroc, le ministère de la Santé et Marita Group ont lancé, depuis le 23 mars 2020, la plateforme citoyenne « Wraqi ». Cet outil, principalement utilisé par les partenaires de la tutelle, «permet de suivre avec précision la propagation du coronavirus en fonction du nombre de cas par région, par tranche d’âge, ou encore de savoir le nombre de personnes guéries», soutient Aujourd’hui le Maroc. Grâce à cette solution, les professionnels de la santé arrivent aujourd’hui à gérer leurs stocks de matériel et de médicaments ainsi qu’à générer des tableaux de bord prévisionnels. Le journal ajoute que la plateforme offreaux citoyens la possibilité de renseigner leurs fiches d’auto-évaluation desantéqui sont par la suite renvoyées au ministère de la Santé.
Les éclaircissements de Laftit
Le mercredi 29 avril, la Commission de l’Intérieur de la Chambre des représentants s’est réunie pour examiner le projet de loi n° 23.20 portant ratification du décret-loi édictant les dispositions particulières à l’état d’urgence sanitaire. Selon L’Économiste, lors de cette rencontre Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a tenu à expliquer que «la philosophie des aides provisoires destinées aux ménages du secteur informel est simple : cibler les personnes qui ont perdu leurs revenus à cause de la pandémie. Il ne s’agit pas d’aider les pauvres». Le quotidien indique que les propos du ministre viennent répondre aux critiques des parlementaires «qui s’étaient étonnés de voir que des personnes pauvres n’ont pas touché d’argent alors que d’autres qui ne sont pas dans le besoin ont été servies». Laftit a également profité de cette occasion pour rappeler que le Comité de veille économique (CVE) prépare les scénarios de sortie de crise et de relance de l’économie, tout en notant qu’il est encore prématuré de parler des étapes d’un déconfinement national.
L’importance du journalisme en ces temps de crise
Pour Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), comme les médecins qui luttent contre la pandémie du coronavirus, les journalistes se battent contre «l’infodémie». À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui a eu lieu de dimanche 3 mai, Guterres a souligné que dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, les médias accompagnent les gens et les aident à prendre des décisions éclairées qui pourraient sauver leur vie. «La propagation de la pandémie du COVID-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles», déplore le chef de l’ONU. Selon Médias24, ce dernier a qualifié le travail de lapresse de «remède contre les Fake news» et a remercié les journalistes «qui apportent faits et éclairages, qui tiennent les dirigeants, tous secteurs confondus, comptables de leurs actes, et qui savent exprimer les vérités qui dérangent». Et de conclure qu’il salue particulièrement «celles et ceux qui sauvent des vies en informant sur la santé publique».
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