La réunion de la Baque centrale européenne (BCE) de ce jeudi coïncide avec la publication des statistiques économiques sur la zone euro (19 pays). Le PIB y a baissé de 3,8% selon Eurostat. L’activité économique a subi au premier trimestre la plus forte contraction de son histoire en raison de l’épidémie ducoronavirus et des mesures de confinement mises en place pour endiguer sa contagion dans la plupart des pays de la région. Pour les 27 membres de l’Union européenne (UE), le PIB a fléchi de 2,7% par rapport au 1er trimestre de 2019 et de 3,5% par rapport à octobre-décembre 2019.
La baisse de l’activité sur les trois premiers mois de l’année est plus rude comparée à celle enregistrée en 2009, en pleine crise financière. Le recul du PIB est plus marqué qu’anticipé par les marchés. Ils prévoyaient un repli de 3,5%. Parmi les grandes économies européennes, la France accuse le plus le coup, puisque le PIB y a reculé de 5,8%. Tandis qu’il a baissé de 4,7% en Italie et de 5,2% en Espagne. Les chiffres de l’Allemagne, première économie de la zone, sont quant à eux attendus pour mi-mai.
La BCE, sans véritable décision
Au moment de la publication de ces chiffres, la BCE préparait sa réunion à Francfort. Au final, ses responsables politiques n’ont pas pris de nouvelles mesures fortes comme espérées par les marchés, entraînant une baisse des principaux indices.
Notons qu’il y a quelques semaines, la BCE avait lancé un vaste programme de soutien à l’économie. Elle a indiqué qu’elle prévoyait d’acheter1.100 milliards d’euros d’actifs sur les marchés cette année et qu’elle était prête à faire davantage. La réunion de jeudi n’a pas été l’occasion pour elle d’aller plus loin dans son action, malgré que la pandémie ait un impact sans précédent et que de nombreuses incertitudes entourent la reprise. La principale mesure annoncée, lors de cette rencontre,est l’abaissement des taux d’intérêt, déjà négatifs, des opérations de fourniture de liquidités à long terme aux banques et le lancement d’un nouveau programme de prêts, les « opérations de refinancement à long terme d’urgence pandémique ». Cependant, elle n’exclut pas de nouvelles mesures qui pourraient inclure l’achat de titres à haut risque.
Le Maroc suit de près lesdéveloppementsde la situation du vieux continent,puisqu’ils ont mécaniquement des répercussions sur ses réalisations. Le deuxième trimestre sera plus difficile dans la zone euro et affectera lourdement la demande étrangère adressée au royaume. Elle devrait baisser de 12,5% selon les dernières estimations du HCP, qui prévoit une contraction de 6,8% du PIB au deuxième trimestre.
Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Crédit du Maroc clôture avec succès le placement relatif à l’emprunt obligataire subordonné perpétuel de 500 MDH
Économie - Crédit du Maroc a réussi son placement relatif à l'emprunt obligataire subordonné perpétuel, , doté d’un mécanisme d’absorption des pertes et d’annulation de paiement des coupons, pour un montant global de 500 millions de dirhams (MDH).
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague
Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 202470 millions de dollars pour moderniser la protection sociale
Économie - La Banque mondiale a validé un nouveau projet d’un montant de 70 millions de dollars afin de consolider les progrès réalisés dans la réforme de la protection sociale.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague
Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024PLF 2025 : un budget citoyen pour tous
Économie - Le budget citoyen détaille les notions liées au budget de l’État ainsi que les étapes de préparation et d’approbation du PLF
Ilyasse Rhamir - 26 novembre 2024Le marché du travail en ébullition
J.R.Y - 4 novembre 2020Agadir : entre tourisme et défis climatiques
Économie - Agadir est devenue en quelques années un havre de paix pour des milliers de retraités français. Cependant, cette douceur de vivre s’accompagne de défis environnementaux et sociaux, notamment la crise de l’eau.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Toyota Corolla bombe le torse !
J.R.Y - 1 mars 2021AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 2024Hydrogène vert : Akhannouch émet la circulaire de mise en œuvre de « l’Offre Maroc »
Aziz Akhannouch a émis la circulaire de mise en œuvre de "l’Offre Maroc" pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.
Rédaction LeBrief - 11 mars 2024FMI : le Maroc est sur la bonne voie pour maîtriser le ratio dette/PIB
Économie - Selon le FMI, le ratio de la dette devrait continuer à diminuer pour atteindre 68,3% en 2025, 67,2% en 2026 et 65% en 2029.
Mbaye Gueye - 27 novembre 2024