Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / GAFA : La taxe de la discorde

GAFA : La taxe de la discorde

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Google, Apple, Facebook et Amazon sont depuis quelques années dans le collimateur des ministères des Finances de nombreux pays. Le business modèle de ces entreprises « virtuelles », et les montages financiers font qu’elles échappent à l’impôt dans plusieurs pays. La Direction générale des impôts réfléchit à la fiscalisation des revenus générés par les GAFA au Maroc. Leurs revenus publicitaires sont estimés à 700 millions de DH. La taxation contre les GAFA ne fait pas l’unanimité, d’où les initiatives individuelles. Ces entreprises de la nouvelle économie obligent les autorités à adapter les règles fiscales.

Temps de lecture : 3 minutes

Faute d’un accord au niveau européen, la France s’est dotée de sa propre taxe sur les GAFA. Elle espère récolter 500 millions d’euros par an. Cette taxe viendrait compenser en partie les écarts d’imposition entre les géants du numérique et les entreprises traditionnelles. La taxe sur les GAFA divise (les États qui accueillent ces géants du numérique sont contre un projet commun de taxe alors que d’autres redoutent les représailles des États-Unis), et certains des arguments avancés par la France sont contestés.

Chaque pays décide de sa politique fiscale pour être compétitif et attirer des entreprises, il peut y avoir des incitations et donc des minorations de taux pour les entreprises. Cela fait qu’il existe des écarts d’imposition d’un pays à l’autre. Aujourd’hui, le business modèle des géants du numérique pose un défi pour les autorités et appelle à une évolution des règles fiscales. Normalement, une entreprise paie un impôt sur les bénéfices dans un pays où elle est implantée physiquement. Cette présence physique peut se mesurer par le nombre d’employés, les bureaux… Or, pour les entreprises du web, cette présence physique n’est pas toujours nécessaire. Par ailleurs, elles peuvent choisir de s’implanter dans les pays où les taxes sont plus faibles pour déployer leurs activités. Puisqu’il est complexe de cerner les bénéfices qu’elles réalisent, la France a décidé de taxer le chiffre d’affaires (3%).

Le Maroc veut taxer les géants du web

Cela va à l’encontre de la doctrine fiscale, puisque normalement, ce sont les bénéfices qui sont imposés. En tout cas, le sujet interpelle un peu partout. Même au Maroc, il y a une réflexion autour de la fiscalisation des revenus générés par les GAFA. Ils sont estimés à 700 millions de DH. Les défis que pose l’économie numérique concernent aussi la TVA surtout pour les achats sur internet ou via des plateformes comme Airbnb.

La volonté des pays qui ont mis en place une taxe sur les GAFA est de leur faire payer leur juste part d’impôt. Sauf que l’impact de telles mesures peut dépasser les seuls Google, Apple, Facebook et Amazon. Ces entreprises pourraient répercuter la taxe sur leurs clients, notamment les acheteurs de publicité en ligne.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Banque mondiale : le Maroc face à un ralentissement économique en 2024

Alors que les prévisions économiques mondiales peinent à retrouver leur lustre d'antan, le Maroc se trouve à un carrefour important. Selon d…

Transition digitale : que doit faire le Maroc ?

La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition digitale, révélant l'importance cruciale de ce secteur dans la résilience économique et la …

Emploi et investissement : Akhannouch défend son bilan

Cette séance a été l'occasion pour le chef du gouvernement de justifier les choix d'investissement effectués. Il a présenté les divers plans…

Gotion High-Tech au Maroc : la révolution Gigafactory

C’était le 6 juin dernier. La cérémonie de signature officielle de la convention d'investissement stratégique pour la construction d'une usi…

Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalement

Le prince héritier Moulay El Hassan a procédé, lundi à la Commune Lamharza Essahel, dans la province d’El Jadida, au lancement des travaux d…

Capital Investissement : un record de 3 milliards de DH en 2023

En 2023, les levées de fonds ont atteint un montant historique de 3 milliards de dirhams, mobilisés pour l'investissement au Maroc. Ce recor…

Agriculture : résilience et adaptation face aux défis climatiques

Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a présenté devant la Chambre des conseillers un rapport détaillant l'état des ressources hydrique…

Aviculture, un secteur volatile ?

Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire