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Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a déclaré jeudi que le retour des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du coronavirus doit se faire dans des conditions optimales, rapporte Médias24. «Le droit au retour est un droit naturel et incontestable. Ce qui est évident n’est pas nécessairement approprié dans ce contexte exceptionnel», a-t-il expliqué à l’issue d’une réunion de la Commission parlementaire des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger. La même source affirme que, depuis la fermeture des frontières du pays et la suspension de toutes ses liaisons aériennes et maritimes,plus de 22000 nationaux, dont la plupart sont en France, en Espagne et en Turquie, ont jusqu’à présent contacté les différentes représentations diplomatiques du Maroc.
Toujours pas plan de rapatriement
Le ministre a avancé que l’État et le ministère de la Santé préparent actuellement une stratégie de rapatriement visant à protéger à la fois les bénéficiaires et leurs concitoyens au Maroc. Pour lui, «l’essentiel n’est pas le calendrier, mais l’impact d’une telle démarche sans surenchère et sans précipitation». Le ministre soutient qu’aujourd’hui la priorité du gouvernement est de garantir la bonne santé de tous les Marocains. D’après Telquel, sur les 22560 concitoyens coincés à l’étranger, 3884 ont été pris en charge par les représentations diplomatiques marocaines à travers le monde. Parmi eux, 147 ont bénéficié de l’assistance du réseau diplomatique marocain en vue d’effectuer des consultations médicales. L’hebdomadaire précise que le département de Bourita a abordé avec les autorités étrangères la régularisation des Marocains dont les titres de séjour sont arrivés à expiration. La tutelle est également intervenue auprès des pays d’accueil pour organiser les funérailles de ressortissants marocains dans les carrés musulmans de pays comme la France, l’Espagne et l’Italie. Nasser Bourita a assuré que son ministère continuera à «aider les Marocains bloqués à l’étranger dans le cadre de cette crise sans précédent».
Bourita condamne «l’opportunisme politique» des Pays-Bas
Alors que l’opération de rapatriement des étrangers et des binationaux vers les pays européens se poursuit, le ministre des Affaires étrangères a dénoncé «l’opportunisme politique» des Pays-Bas. Bourita a avancé que, jusqu’à présent, 40 pays ont œuvré de concert avec le gouvernement marocain pour rapatrier leurs ressortissants, dont des Marocains jouissant d’une double nationalité. «L’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions, sauf pour un pays qui a fait preuve d’opportunisme politique», a-t-il martelé. Morocco World News explique que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a accusé, le 23 avril,le Maroc d’entraver le processus de rapatriement en raison des tensions existantes entre les deux pays. Et de souligner que le royaume «semble être assez sélectif en termes d’octroi d’autorisation de vols de rapatriement, les Britanniques, les Canadiens et les Français étant très favorisés». Le journal néerlandais De Telegraaf ajoute, pour sa part, que c’est à cause de «la position de La Haye quant à la répression brutale des manifestations du Hirak du Rif», que le Maroc a tardéà rapatrier les Maroco-Néerlandais encore coincés sur son territoire.
En réponse, Bourita a précisé que «le Marocain chez lui jouit de tous les droits et assume toutes les obligations à l’instar de ses compatriotes. Il n’a pas besoin de la protection ni de la tutelle de l’ambassade d’un pays tiers». Et de déplorer que «les Pays-Bas ont dès le départ affiché une attitude contraire et discriminatoire à l’égard des Marocains détenteurs de la double nationalité», ayant insisté sur le rapatriement des Néerlandais de souche en premier, indique Maroc Diplomatique.
Enfin, notons que la diplomatie marocaine, en collaboration avec ses homologues étrangers, a réussi à programmer des créneaux de vols prédéfinis, afin de mener près de 500 opérations de rapatriement qui ont été organisées au profit de 80000 d’étrangers. Elle a également veillé à ce que «les avions mobilisés soient vides et bien désinfectésà l’aller», afin d’assurer un retour sécurisé aux passagers.
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